DERRIEN Fernand, Paul, Eugène
Né le 19 mai 1925 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), mort en action le 23 juillet 1944 à La Selle-en-Coglès (Ille-et-Vilaine) ; employé SNCF ; lieutenant FTPF et FFI.
Fernand Derrien entra à la SNCF comme manœuvre auxiliaire au dépôt de Fougères (Ille-et-Vilaine) où sa famille habitait et où son père était chauffeur de route.
Entré en Résistance au mois de mars 1944, Fernand Derrien rejoignit les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Il organisa un groupe à Laignelet (Ille-et-Vilaine), où se trouvait son domicile, et participa, avec Guy Bellis, à l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès et de quatre garages Opel à Fougères (Ille-et-Vilaine). Après le Débarquement en Normandie, il participa, en juin et juillet, à différents assauts contre les convois allemands remontant sur le front de Normandie, à Laignelet, Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine) et La Selle-en-Coglès. Il contribua à la réussite des parachutages de Fougerolles-du-Plessis (Mayenne).
Il trouva la mort le 23 juillet 1944, dans un combat à La Selle-en-Coglès. Il fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
La SNCF lui rendit un hommage posthume ainsi qu’à Marcel L’Armor, mort dans un camp à Lublin (Allemagne). Ces deux résistants étaient rattachés au district de Fougères.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Laignelet, sur la plaque commémorative de la SNCF en gare de Fougères (Ille-et-Vilaine).
Entré en Résistance au mois de mars 1944, Fernand Derrien rejoignit les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Il organisa un groupe à Laignelet (Ille-et-Vilaine), où se trouvait son domicile, et participa, avec Guy Bellis, à l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès et de quatre garages Opel à Fougères (Ille-et-Vilaine). Après le Débarquement en Normandie, il participa, en juin et juillet, à différents assauts contre les convois allemands remontant sur le front de Normandie, à Laignelet, Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine) et La Selle-en-Coglès. Il contribua à la réussite des parachutages de Fougerolles-du-Plessis (Mayenne).
Il trouva la mort le 23 juillet 1944, dans un combat à La Selle-en-Coglès. Il fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
La SNCF lui rendit un hommage posthume ainsi qu’à Marcel L’Armor, mort dans un camp à Lublin (Allemagne). Ces deux résistants étaient rattachés au district de Fougères.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Laignelet, sur la plaque commémorative de la SNCF en gare de Fougères (Ille-et-Vilaine).
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, 21 P 117 775. — SHD Vincennes, GR 16 P 177 392 (nc).— ADIV 167 J. — La Chronique de Fougères, le 15 mars 1947.— Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Mémorial, éditions Perrin/SNCF, Paris, 2017.— mémoire des Hommes.
Daniel Heudré
