Né le 19 novembre 1919 à Dalem (Moselle), mort en action le 19 juillet 1944 à Roussac (Haute-Vienne) ; résistant, sergent FTPF.

Théodore Boutter
Théodore Boutter
MémorialGenWeb.
Fils de Nicolas Boutter et de Joséphine Noël, Théodore Boutter, était réfugié en Haute-Vienne avec son épouse née Berthelot, tandis que son département natal était annexé de facto par le Reich.
Résistant, il trouva la mort au combat le 19 juillet 1944 au hameau de Chalinat sur la commune de Roussac lors d’une reconnaissance dans une Citroën avec quatre autres combattants pour trouver un terrain d’atterrissage. Son véhicule croisa un convoi allemand. Théodore Boutter sauta du véhicule, se réfugia derrière une haie et ouvrit le feu avec son fusil-mitrailleur, afin de permettre à ses compagnons de se replier.Il fut d’abord touché au thorax puis achevé d’une rafale de mitraillette tirée à bout portant.
Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de la commune voisine de Berneuil (Haute-Vienne). Il obtint la mention Mort pour la France.Ces informations sont attestées par son dossier au SHD, Archives des Victimes des conflits contemporains.
C’est donc par erreur qu’il a été aussi déclaré tué au combat aux Ramades, commune de Blond, lors d’une attaque allemande le 7 août 1944 où son nom est inscrit sur le monument commémoratif.
Sources

SOURCES : SHD GR 16 P 85041. — SHD AVCC Caen AC 21 P 31911ADHV 47J3. —
MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — État-civil. — Wikipédia.

Dominique Tantin

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