Né le 3 avril 1904 à Querrien (Finistère), fusillé après condamnation à mort le 11 ou le 12 juin 1944 à Port-Louis (Morbihan) ; résistant.

François Le Gallic
François Le Gallic
SOURCE :
Centre d’animation historique
du pays de Port-Louis
Sur le mur du Mémorial des fusillés de Port-Louis
Sur le mur du Mémorial des fusillés de Port-Louis
Sur le monument aux morts de Querrien
Sur le monument aux morts de Querrien
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
François Le Gallic était le fils de Jean Le Gallic, marchand de bois, et de Marie Barbe Boudic, ménagère, tous les deux décédés. Célibataire, il était domicilié à Querrien (Finistère) .

Il participa à la campagne de Syrie dans le 16e Régiment de tirailleurs tunisiens (RTT) au sein duquel il était sergent-chef de fanfare.

Selon une lettre adressée le 10 août 1963 par le préfet du Finistère au directeur interdépartemental des Anciens combattants et victimes de guerre à Rennes (dossier AVCC de François Henriot), François Le Gallic, René Le Duigou et François Henriot qui appartenaient tous les trois à l’Harmonie des Paotred de Querrien, leur commune de résidence, avaient rejoint un groupe de résistants de Lanvénégen (Morbihan). Au cours de la nuit du 23 au 24 mai 1944, le village de Kernone en Querrien a été cerné par des soldats allemands. Ils ont été arrêtés et eux seuls, à leur domicile, sans doute sur dénonciation, et ont été incarcérés à Quimperlé (Finistère) dans la prison dite du Bel Air installée dans l’ancien couvent des Ursulines devenu aujourd’hui le collège Jules Ferry.

Selon les archives allemandes déposées à Arolsen en 1971, François Le Gallic a été condamné à mort le 9 juin 1944 pour activité de franc-tireur par le tribunal militaire allemand de la 265e Division d’infanterie de Quimperlé, en même temps que Fernand Evennou, François Henriot, René Le Duigou, Jean Le Meste, Georges Le Moëne, Louis Mahot, André Mauvaise, Jean Morlec, Lucien Perron, Georges Poulhalec et Joseph Riou. Transférés dans la citadelle de Port-Louis, ils y ont été fusillés les 11 et 12 juin 1944.

L’acte de décès numéro 55, dressé en mairie de Port-Louis le 4 août 1945, déclare que le corps de François Le Gallic a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis, et qu’il n’a été identifié officiellement que le 3 août 1945.

François Le Gallic a obtenu la mention « Mort pour la France ».

Dans le Morbihan, le nom de François Le Gallic est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
Dans le Finistère, Il figure sur la plaque dédiée aux « Fusillés par les Allemands » du monument aux morts de Querrien.
Sources

SOURCES : Arolsen-International Center on Nazi Persecution, archives allemandes versées le 14 juillet 1971 : liste des personnes arrêtées, jugées et condamnées en mai et juin 1944. — SHD, Vincennes, GR 16 P 354963. — Centre d’animation historique du pays de Port-Louis (photo). — " Les Martyrs de la citadelle de Port-Louis ", Chroniques Port-Louisiennes, juillet 1995. — Mémorial GenWeb. — Site des Amis de la Résistance du Morbihan. — État civil, Querrien (acte de naissance) ; Port-Louis (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

Version imprimable