LESCOAT Albert, Jean
Né le 24 mai 1921 à Plévin (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), exécuté à une date inconnue à Port-Louis (Morbihan) ; gendarme ; résistant ; FTPF-FFI.
Albert Lescoat
SOURCE :Photo communiquée par Marie-Josée Négaret, nièce d’Albert Lescoat
Sur le mur du Mémorial des fusillés de Port-Louis
Sur le monument aux morts de Cléguérec
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Albert Lescoat était le fils de Guillaume Lescoat, cultivateur à Plévin (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), et de Joséphine Jacq, sans profession. Célibataire, il exerçait la profession de gendarme à Cléguérec (Morbihan).
Gendarme à la 11e Légion de gendarmerie de Bretagne à Cléguérec (Morbihan), il rejoignit les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 2e Bataillon FTPF devenu le 11e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Carrion Roque, ancien officier de l’Armée de l’Air républicaine espagnole [pseudonyme dans la Résistance : commandant Icare],. Chef de groupe, il participa à de nombreux actes de sabotage. Il fut arrêté le 30 avril 1944 à l’aube à la brigade de gendarmerie de Cléguerec où il était de planton, en même temps que plusieurs FTPF de Cléguerec, Mathurin Guillo, Rémy Houarno et Louis Maubé. Ils furent emmenés à Pontivy (Morbihan), puis à Locminé (Morbihan) dans l’école publique de filles réquisitionnée par le SD (Sicherheistdienst, Service de sûreté et de renseignements de la Gestapo), où ils furent sauvagement torturés. Transférés à la citadelle de Port-Louis, ils y furent exécutés à une date inconnue.
L’acte de décès numéro 14 dressé en mairie le 8 juillet 1945 déclare que son corps a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis et qu’il a été identifié le 19 mai 1945 par le gendarme Jean-Baptiste Querzerro.
Albert Lescoat a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. En 1946, il a été cité à l’ordre de la Brigade, citation comportant l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué en 1959.
Le gendarme Lescoat a été choisi comme parrain de la 102e promotion de l’École de gendarmerie de Chateaulin.
Dans le Morbihan, le nom d’Albert Lescoat est inscrit sur le mémorial des fusillés de la Résistance érigé près de la citadelle de Port-Louis. Il figure aussi sur le monument aux morts de Cléguérec.
Gendarme à la 11e Légion de gendarmerie de Bretagne à Cléguérec (Morbihan), il rejoignit les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 2e Bataillon FTPF devenu le 11e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Carrion Roque, ancien officier de l’Armée de l’Air républicaine espagnole [pseudonyme dans la Résistance : commandant Icare],. Chef de groupe, il participa à de nombreux actes de sabotage. Il fut arrêté le 30 avril 1944 à l’aube à la brigade de gendarmerie de Cléguerec où il était de planton, en même temps que plusieurs FTPF de Cléguerec, Mathurin Guillo, Rémy Houarno et Louis Maubé. Ils furent emmenés à Pontivy (Morbihan), puis à Locminé (Morbihan) dans l’école publique de filles réquisitionnée par le SD (Sicherheistdienst, Service de sûreté et de renseignements de la Gestapo), où ils furent sauvagement torturés. Transférés à la citadelle de Port-Louis, ils y furent exécutés à une date inconnue.
L’acte de décès numéro 14 dressé en mairie le 8 juillet 1945 déclare que son corps a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis et qu’il a été identifié le 19 mai 1945 par le gendarme Jean-Baptiste Querzerro.
Albert Lescoat a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. En 1946, il a été cité à l’ordre de la Brigade, citation comportant l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué en 1959.
Le gendarme Lescoat a été choisi comme parrain de la 102e promotion de l’École de gendarmerie de Chateaulin.
Dans le Morbihan, le nom d’Albert Lescoat est inscrit sur le mémorial des fusillés de la Résistance érigé près de la citadelle de Port-Louis. Il figure aussi sur le monument aux morts de Cléguérec.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, 21 P 562 764. — SHD, Vincennes, GR 16 P 367057. — Arch. Dép. Morbihan, 2 W 15 920. — Centre d’animation historique du pays de Port-Louis (photo). — " Les Martyrs de la citadelle de Port-Louis ", Chroniques Port-Louisiennes, juillet 1995. — Site Les services de l’État dans le Morbihan - Portraits de gendarmes résistants. — Mémorial GenWeb. — Site des Amis de la Résistance du Morbihan. — État civil, Port-Louis (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
