Né le 4 février 1922 à Guiscriff (Morbihan), fusillé après condamnation à mort le 11 ou le 12 juin 1944 à Port-Louis (Morbihan), suite à une condamnation à mort ; boulanger ; résistant ; FTPF.

Louis Mahot
Louis Mahot
SOURCE :
Centre d’animation historique
du pays de Port-Louis
Sur le mur du Mémorial des fusillés de Port-Louis
Sur le mur du Mémorial des fusillés de Port-Louis
Sur le monument aux morts de Guiscriff
Sur le monument aux morts de Guiscriff
Sur le monument aux morts de Lanvénégen
Sur le monument aux morts de Lanvénégen
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Louis Mahot était le fils de François Marie Mahot et d’Anne Henry, cultivateurs à Saint-Tugdual en Guiscriff (Morbihan), décédés. Célibataire, il était domicilié à Verveur en Lanvénégen (Morbihan), où il exerçait la profession de boulanger.
Il rejoignit les Francs-tireurs et partisans français dans le maquis du Faouët (Morbihan) au sein du 3e Bataillon FTPF devenu le 6e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Célestin Chalmé [pseudonyme dans la Résistance : commandant Charles]. Il fut arrêté le 14 mai 1944 à Lanvénégen, et incarcéré à Quimperlé (Finistère) dans la prison dite du Bel Air installée dans l’ancien couvent des Ursulines devenu aujourd’hui le collège Jules Ferry.

Selon les archives allemandes déposées à Arolsen en 1971, Louis Mahot a été condamné à mort le 9 juin 1944 pour activité de franc-tireur par le tribunal militaire allemand de la 265e Division d’infanterie de Quimperlé, en même temps que Fernand Evennou, François Henriot, René Le Duigou, François Le Gallic, Jean Le Meste, Georges Le Moëne, André Mauvaise, Jean Morlec, Lucien Perron, Georges Poulhalec et Joseph Riou. Transférés dans la citadelle de Port-Louis, ils y ont été fusillés les 11 et 12 juin 1944.

L’acte de décès numéro 48 dressé le 18 juillet 1944 en mairie de Port-Louis déclare que le corps d’André Mauvaise a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis et qu’il n’a été identifié officiellement que 16 juin 1945.

Louis Mahot a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Louis Mahot est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
Il figure sur le monuments aux morts de Guiscriff, où son nom a été ajouté à la fin de la liste alphabétique « 1939-1945 », et sur la liste des « Fusillés » du monument aux morts de Lanvénégen.
Sources

SOURCES : Arolsen-International Center on Nazi Persecution, archives allemandes versées le 14 juillet 1971 : liste des personnes arrêtées, jugées et condamnées en mai et juin 1944. — AVCC, Caen, 21 P 511 166. — SHD, Vincennes, GR 16 P 384271. — Centre d’animation historique du pays de Port-Louis (photo). — " Les Martyrs de la citadelle de Port-Louis ", Chroniques Port-Louisiennes, juillet 1995. — Mémorial GenWeb. — Site des Amis de la Résistance du Morbihan. — État civil, Guiscriff (acte de naissance) ; Port-Louis (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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