MOGLIA Charles, Auguste
Né le 13 décembre 1905 à Neuve-Maison (Aisne), mort en action le 1er septembre 1944 à Origny-en-Thiérache (Aisne) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Charles Moglia naquit au domicile de ses parents, rue de la Fontaine, fils de Charles Auguste Moglia, manouvrier âgé de vingt-deux ans, et de Louisa Bryssinckx, vannière âgée de vingt-deux ans. Il se maria le 20 juin 1931 à Origny-en-Thiérache, avec Yvette Aline Ovida Mensuelle. Il était père de deux jeunes enfants et devint veuf.
Ancien militant du Parti communiste, son domicile fut perquisitionné le 19 juillet 1941, sur mandat du préfet du Nord ; un tract communiste y fut découvert, intitulé « Pour la liberté et l’indépendance de notre peuple ». Charles Moglia fut arrêté le 27 août suivant et interné comme otage à la citadelle de Huy en Belgique (province de Liège). Il fut licencié de la SNCF peu de temps après. Relâché, il entra dans la Résistance et rejoignit les FFI à la Libération. Il fut tué d’une balle dans la tête le 1er septembre 1944 à Origny-en-Thiérache (Aisne) par des tireurs allemands isolés.
« Tué au combat », Charles Moglia a été reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 101392), et homologué FFI (GR 16 P 422245). Son nom apparaît sur les monuments aux morts de Neuve-Maison (ainsi que sur des plaques commémoratives de cette commune) et de Landouzy-la-Cour (Aisne). Il fut attribué à une rue de cette commune, ainsi qu’à Origny, où une plaque commémorative fut apposée à Origny, rue d’Hirson, à proximité du pont passant sur le Ton :
« Ici
Charles Moglia
F.F.I.
a été tué les armes à la main
le 1er septembre 1944 ».
Ancien militant du Parti communiste, son domicile fut perquisitionné le 19 juillet 1941, sur mandat du préfet du Nord ; un tract communiste y fut découvert, intitulé « Pour la liberté et l’indépendance de notre peuple ». Charles Moglia fut arrêté le 27 août suivant et interné comme otage à la citadelle de Huy en Belgique (province de Liège). Il fut licencié de la SNCF peu de temps après. Relâché, il entra dans la Résistance et rejoignit les FFI à la Libération. Il fut tué d’une balle dans la tête le 1er septembre 1944 à Origny-en-Thiérache (Aisne) par des tireurs allemands isolés.
« Tué au combat », Charles Moglia a été reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 101392), et homologué FFI (GR 16 P 422245). Son nom apparaît sur les monuments aux morts de Neuve-Maison (ainsi que sur des plaques commémoratives de cette commune) et de Landouzy-la-Cour (Aisne). Il fut attribué à une rue de cette commune, ainsi qu’à Origny, où une plaque commémorative fut apposée à Origny, rue d’Hirson, à proximité du pont passant sur le Ton :
« Ici
Charles Moglia
F.F.I.
a été tué les armes à la main
le 1er septembre 1944 ».
Sources
SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne. — Notice sans auteur dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1939-1945, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— État civil de Neuve-Maison (5 Mi 1647). Notes Jean-Louis Ponnavoy.
Iconographie
ICONOGRAPHIE. Généalogie Aisne
Frédéric Stévenot