Né le 13 juillet 1920 à Méricourt (Pas-de-Calais), tué le 14 juin 1944 à Vadencourt-et-Bohéries (Aisne) ; ajusteur ; résistant FTPF (probablement de la 2e compagnie).

Fils de Louis Joseph Legoux et et de Tissot Eugénie Elodie, Henri Legroux était marié à Célestine Elisa Françoise Polart ; le couple demeurait alors à Harnes, au n° 5 de la rue Donat-Agache. Il est l’une des vingt-sept victimes abattues le 14 juin dans la région de Guise. Il fut abattu lors d’un accrochage à Vadencourt-et-Bohéries, au cours duquel Marcel Cavroy, qui commandait la 2e compagnie FTPF, et le commandant « Jean » trouvèrent également la mort, vers six heures du matin, auxquels il faut ajouter les noms de Roland Demeester et Charles Roche, brûlés vif dans l’incendie de la maison Mulet, à Bohéries, et de Serge Gentien, Jacques Lecœur et Maurice Lenfant, abattus près de la gare de Vadencourt.
Le 1er octobre 1944, Henri Legroux fut inhumé dans le cimetière de Harnes, après un service religieux. Son nom figure sur les monuments de Vadencourt et de Méricourt.
« Tué au combat », il fut reconnu le 16 octobre 1945 « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 74136), en tant que FTPF.
Son nom figure sur les stèles érigées à Vadencourt (notamment sur celui de la 2e compagnie FTP, ce qui laisse supposer qu’il en faisait partie), ainsi que sur le monument commémoratif d’Harnes (Pas-de-Calais) et le monument aux morts de Méricourt.
Sources

SOURCES. Sites Internet : Mémoire des hommes ; MémorialGenWeb ; site de Vadencourt. — Renseignements Jean-Marie Caudron.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Internet : Mémorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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