Né le 29 juillet 1903 à Grugies (Aisne), mort le 23 août 1944 à Chatou (Yvelines), résistant Front national (FNLIF) et FFI .

Fils d’Alfred Acquart, journalier âgé de trente-trois ans, et de son épouse Augusta Marie Aubossu, journalière âgée de vingt-quatre ans, Raymond Acquart se maria à Saint-Ouen (Seine) le 22 mai 1926 avec Marthe Ernestine Liévaux. Il se remaria ensuite à Chatou, le 30 août 1941, avec Simone Blanche Prudent. C’est dans cette commune qu’il s’établit, au 15 rue des Chevaux-Ru.
Raymond Acquart aurait été vétéran des campagnes coloniales.
Il était marié et père de six enfants.
Le site Mémorial GenWeb indique de Raymond Acquart ce qui suit : « Volontaire au FN-FFI, engagé à 41 ans pour tous les coups de main - Tombé héroïquement au cours d’un engagement avec des forces ennemies (rue Esther-Lacroix), très supérieures en nombre - Repose au cimetière communal de Croissy ».
Affecté le 1er avril 1940 dans l’infanterie coloniale, il fut démobilisé le 12 août 1940.
Raymond Acquart rejoignit la section FN-FTP de Chatou en août 1943, recruté par René Robert.
Le 23 août 1944, un combat eut lieu entre un groupe de FFI de Chatou commandé par René Robert et un convoi de véhicules allemands place Maurice-Hardouin à Chatou. Raymond Acquart, muni de sa mitraillette, se posta à quelques mètres de la rue Esther-Lacroix et, au passage des camions, engagea la fusillade. Six Allemands furent tués ; les autres couvrirent leur retraite par des rafales de mitraillettes. C’est à ce moment que Raymond Acquart fut mortellement blessé. Prévenu du drame, le responsable de l’infirmerie FFI installé au château de la Pièce-d’Eau, Gautier, accourut sur les lieux pour tenter de sauver son camarade, mais il était trop tard : Raymond Acquart venait de succomber à ses blessures.
Devenu « mort pour la France » à titre militaire, Raymond Acquart fut homologué soldat FFI de 2e classe par la Commission nationale d’homologation en date du 17 août 1946 (GR 16 P 2578). Il ne semble pas avoir reçu la médaille de la Résistance.
Son nom figure sur le monument des Fusillés, à l’hôtel de ville, sur le monument commémoratif aux fusillés érigé dans le cimetière des Landes (2 rue du Lieutenant-Ricard), et sur un tableau commémoratif apposé dans la mairie de Chatou. Il est également inscrit sur un tableau semblable, dans la mairie de Montesson. C’est sur ces deux derniers documents que l’on trouve la photographie de Raymond Acquart.
Sources

SOURCES. SHD, Caen AC 21 P 2106 ; Vincennes GR 16 P 2578. — Les 27 martyrs de Chatou. Notes de combat d’un groupe FFI du Front national, éd. T.O., Le Vésinet, 1945. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb. — État civil de Grugies (5 Mi 1699, 1903).

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Mémorial GenWeb

Frédéric Stévenot, Fabrice Bourrée

Version imprimable