SENON Catherine [épouse MORLIERAS]
Née le 15 septembre 1898 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; commerçante, modiste, débitante ; victime civile.
Catherine Senon
crédit : MémorialGenWeb
Café - Coiffeur Lucien Morliéras, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Café - Coiffeur Lucien Morliéras, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Café - Coiffeur Lucien Morliéras, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Café - Coiffeur Lucien Morliéras, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Café - Coiffeur Lucien Morliéras, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Senon - Morliéras, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Elle était la cadette d’une fratrie de trois enfants, Léonard Noël (25 décembre 1888) époux d’Anne Bonnet, Martial (né le 2 décembre 1892) époux de Catherine Chapelle, et parents de Marie Marguerite – dite Camille, nés à Oradour-sur-Glane.
Elle apprit le métier de modiste.
Le 29 juillet 1922 à Veyrac, elle épousa Lucien Morliéras (né le 29 octobre 1903, à Veyrac), cultivateur. De cette union naquit une fille Irène Denise (née le 15 mai 1927, à Oradour-sur-Glane.
Elle était la cousine de Léonard Senon époux de Marie Morliéras, parents de Marie épouse de Jean Bardet (parents d’Arthur Léonard époux d’Yvonne Gendraud, parents de Gisèle Régine Emma et de Daniel Jean Marc) ; d’Olga Roussy épouse de Jean Lacroix (parents de Monique Yvonne, Roland Jacques, Jean-Claude), et de Michel Roussy ; Cousine de Léonard Senon époux de Marguerite Rouffanche, parents de Martial époux de Louise Goursaud, Jean époux de Marie Vergnaud, Anne épouse de Jean Vergnaud ; Cousine de Jean Senon époux de Françoise Ramnoux parents de Jeanne épouse de Denis Mercier (parents d’Yvonne) ; cousine d’Andrée Gourceau.
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où ils tenaient un commerce, à la fois café « le café du Chêne », échoppe de coiffeur tenue par son époux, et elle tenait le magasin de bonneterie, elle était aidé de sa fille Irène. En 1944, ils employaient un jeune alsacien réfugié, comme ouvrier coiffeur, Joseph Bergmann.
Sa belle-sœur était absente d’Oradour-sur-Glane, elle été allée rendre visite à des cousines, sa nièce était étudiante à Limoges, elle était l’une des passagères du tramway de 19h30, elles échappèrent au massacre.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille, sa belle-sœur, sa belle-mère, une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux, son père, son frère furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés, le corps de son époux fut identifié.
Catherine Senon obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Témoignage de Camille Senon, Centre de Mémoire d’Oradour-sur-Glane.
Michel Thébault, Isabel Val Viga