MAERTE Roger, Louis, Jean [pseudonyme dans la résistance : Tatave]

Fils d’Henri, Albert, facteur auxiliaire des postes puis gardien du musée Bargoin à Clermont-Ferrand, et de Raymonde Guillon, Roger Maerte était agriculteur et célibataire.
Roger Maërte rejoignit la Résistance au sein du camp FFI de Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme) à partir du 24 mai 1944, maquis de Bourg Lastic (Puy-de-Dôme). Son nom de guerre était Tatave. Le Le 13 juin 1944, avec cinq autres résistants il fut arrêté, sur la route de Saint Pardoux alors qu’il faisait route vers le maquis de Pontaumur , par une unité de chasseurs parachutistes lyonnais qui était de retour d’une mission au barrage hydroélectrique de Marèges (Corrèze).
Le 14 juin 1944, après une nuit passée au Mont-Dore avec ses bourreaux, il fut conduit dans les locaux de la prison militaire allemande du 92 à Clermont-Ferrand
Les militaires allemands devant rejoindre leur garnison à Lyon, il fut remis entre les mains du SD-SIPO , dépouillé de ses biens et sévèrement brutalisé.
Le 15 juin 1944, il fut extrait de la prison militaire allemande et conduit avec 9 autres prisonniers au bois de Lachat à Pérignat-ès-allier où il fut exécuté sommairement. Un seul rescapé de la fusillade : Cyprien Max
Roger Maerte a été reconnu "Mort pour la France", DIR. Il a été homologué FFI pour la période du 24 mai au 15 juin 1944. Le 8 octobre 1953 il a reçu à titre posthume la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR)
Inhumé au cimetière d’Aubière (Puy-de -Dôme), une avenue de la commune porte son nom qui est également inscrit sur le monument aux morts d’Ennezat (prénom porté Louis) et sur le monument commémoratif de Pérignat-ès-Allier (Puy-de-Dôme).
Les 9 victimes sont : Léon Delesalle, Marius Delesalle, Serge Douchesky, Dupont, Jean Gauffre, Maurice Gorse, Roger Maerte, Antonio Rios, Pacifique Rovali.