Né le 9 mai 1927 à Longwy-Bas (Meurthe-et-Moselle), exécuté sommairement le 13 juillet 1944 à Orcines (Puy-de-Dôme) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au maquis de Chaudes-Aigues (Cantal).

Michel Gardeur était le fils de Georges et de Charlotte Suzanne Toussaint. Il était célibataire.
Il exerçait la profession de cultivateur à Lachaud, par Ferrières-Saint-Mary (Cantal).
Il entra dans la Résistance au maquis de Chaudes-Aigues le 4 juin 1944 et fut fait prisonnier le 21 juin à Neuvéglise (Cantal). Il fut interné à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand. Il en fut extrait le 13 juillet 1944 à l’initiative d’un chef milicien, Jean-Paul Filliol, et conduit avec 23 autres otages à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines où ils furent fusillés à la mitraillette aux environs de 12h00. Déclaré inconnu il fut inhumé au cimetière d’Orcines. Il fut identifié par jugement du tribunal civil de première instance de Clermont-Ferrand le 19 décembre 1944.

Il obtint la mention "Mort pour la France" le 5 décembre 1946 et le titre d’"Interné politique" le 3 mars 1949.

Son nom figure sur le monument commémoratif aux résistants, à Orcines (Puy-de-Dôme).
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 190919, dossier Michel Gardeur (nc). — Marcel Coste, Orcines et la guerre 1939 – 1945.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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