Né le 3 juillet 1918 à Saint-Cirgues-sur-Couze (Puy-de-Dôme), exécuté sommairement le 13 juillet 1944 à Orcines (Puy-de-Dôme) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) du Cantal.

François Mandonnet était le fils d’Antoine François Félix et de Alice Marie Eugénie Lefaure. Il était célibataire et demeurait à Saint-Cirgues-sur-Couze (Puy-de-Dôme).

Il fut exempté de service militaire à cause d’une appendicite chronique en 1938 puis classé service armé par la Commission de réforme de Clermont-Ferrand le 24 février 1940. Il fut rappelé à l’activité le 22 avril 1940 et affecté au 8e régiment d’infanterie. Il fut démobilisé le 18 octobre 1941 à Sète et se retira à Saint-Cirgues-sur-Couze.
François Mandonnet entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) du Cantal avec le pseudonyme "La Fouine" le 5 mai 1944. Le 9 juin 1944, il fut affecté à l’état major de la zone commandée par Raymond Soulier alias "Chausson". Il fut envoyé en mission dans la vallée du Saurier afin de récupérer ses camarades rentrés dans leur foyer et leur faire regagner le maquis. Il fut arrêté par la Gestapo le 30 juin 1944 à Saint-Floret (Puy-de-Dôme) alors qu’il se rendait en mission de secours aux sinistrés de la commune, bombardée par les allemands à la suite de l’attaque du maquis la veille. Il fut incarcéré à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand. Il fut extrait de sa cellule le 13 juillet sur l’initiative du milicien Jean-Paul Filliol et conduit avec 23 autres prisonniers à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines, où ils furent fusillés à la mitraillette aux environs de 12h00.

François Mandonnet fut inhumé au cimetière communal de Saint-Cirgues-sur-Couze où la rue qu’il habitait porte aujourd’hui son nom.

Il obtint la mention "Mort pour la France" le 7 juin 1945 et le titre d’"Interné résistant" le 29 mai 1956. Il fut homologué FFI pour la période du 5 mai au 13 juin 1944 au sein de l’unité combattante FFI d’Auvergne, Mouvements unis de la Résistance (MUR) du Puy-de-Dôme.

Son nom figure sur la monument commémoratif aux résistants, à Orcines et sur le monument aux morts, à Saint-Cirgues-sur-Couze (Puy-de-Dôme).
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 388953, dossier de résisatnt de François Mandonnet (non consulté) .— AVCC, AC 21 P 569199, dossier François Mandonnet (non consulté) .— Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 496 : liste des fusillés, des massacrés dans la région du Puy-de-Dôme, 1er mars 1945 .— Marcel Coste, Orcines et la guerre 1939 – 1945.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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