JÉGO Mathurin, Joseph, Marie
Né le 30 octobre 1895 à Plumelec (Morbihan), exécuté le 13 juillet 1944 à Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) ; cultivateur ; FFI.

Mathurin Jégo
SOURCE : Joseph Jégo1939-1945 Rage Action Tourmente au Pays de Lanvaux


Sur le monument des fusillésdu Fort Penthièvre


Sur la plaque commémorativeapposée à l’entrée de la cryptedu Fort Penthièvre



Sur le monument aux morts 1939-1945de Plumelec
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Mathurin Jégo était le fils de Joseph Marie Jégo et de Marie Joséphine Perrotin. Ancien combattant de la 1ère guerre mondiale et père de quatre enfants, il était veuf de Marie Bernadette Étienne.
En juin 1944, la ferme de Mathurin Jégo au village du Pelhué en Plumelec (Morbihan) fut le point de ralliement des nouvelles recrues voulant s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Elles y recevaient leurs armes, leur brassard FFI et une instruction militaire de base dispensée par les parachutistes SAS hébergés à la ferme.
Arrêté le 29 juin 1944, il fut incarcéré à la prison de Vannes (Morbihan). Il fit partie des cinquante détenus conduits le 12 juillet 1944 au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés.
L’acte de décès dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 ».
Mathurin Jégo a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.
À Saint-Pierre-Quiberon, le nom de Mathurin Jégo est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés.
À Plumelec, commune où il est inhumé, il figure sur la plaque « FFI » du monument aux morts 1939-1945..
En juin 1944, la ferme de Mathurin Jégo au village du Pelhué en Plumelec (Morbihan) fut le point de ralliement des nouvelles recrues voulant s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Elles y recevaient leurs armes, leur brassard FFI et une instruction militaire de base dispensée par les parachutistes SAS hébergés à la ferme.
Arrêté le 29 juin 1944, il fut incarcéré à la prison de Vannes (Morbihan). Il fit partie des cinquante détenus conduits le 12 juillet 1944 au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés.
L’acte de décès dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 ».
Mathurin Jégo a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.
À Saint-Pierre-Quiberon, le nom de Mathurin Jégo est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés.
À Plumelec, commune où il est inhumé, il figure sur la plaque « FFI » du monument aux morts 1939-1945..
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 55 011. — SHD, Vincennes, GR 16 P 308914. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978.— Joseph Jégo, 1939-1945 Rage Action Tourmente au Pays de Lanvaux (photo), Imprimerie La Limitrophe, 1991. — Mémorial GenWeb — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson