Né le 1er mars 1924 à Vannes (Morbihan), exécuté le 13 juillet 1944 à Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) ; manœuvre ; FFI.

Sur le monument des fusillés</br>du Fort Penthièvre
Sur le monument des fusillés
du Fort Penthièvre
Sur la plaque commémorative</br>apposée à l'entrée de la crypte</br>du Fort Penthièvre
Sur la plaque commémorative
apposée à l’entrée de la crypte
du Fort Penthièvre
Sur le plateau de la Garenne à Vannes
Sur le plateau de la Garenne à Vannes
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Fils de Joachim Marie Le Bihan et de Jeanne marie Françoise Le Gat, domiciliés à Vannes (Morbihan), Léon Le Bihan, célibataire, était domicilié chez ses parents.
Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il fut arrêté le 4 juillet 1944 à Vannes, alors qu’il assistait en l’église Saint-Patern aux obsèques de Lucien Penpénic qui avait été tué le 28 juin 1944 lors d’un accrochage avec un barrage allemand au carrefour du Purgatoire à Brandivy (Morbihan). Les soldats allemands cernèrent l’église et arrêtèrent une trentaine de personnes. L’intervention de Roger Constant, préfet du Morbihan, permit la libération de la plupart des personnes arrêtées. Cependant deux jeunes gens furent gardés en détention, Léon Le Bihan et Jules Penpénic.
Incarcérés à la prison de Vannes, ils firent partie des cinquante détenus conduits le 12 juillet 1944 au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés.

L’acte de décès de Léon Le Bihan dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 ».

Léon Le Bihan a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

À Saint-Pierre-Quiberon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés.
À Vannes, il figure sur la stèle érigée sur la plateau de la Garenne à la mémoire des « Résistants-Déportés politiques-Fusillés ».
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 70 070. — SHD, Vincennes, GR 16 P 346405. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne. — Mémorial GenWeb. — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil.

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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