SIMON Jean, Lucien
Né le 27 juin 1923 à Pournoy-la-Chétive (Moselle), mort en action le 11 juin 1944 au lieu-dit « Le Moyard » près du Pont du Vincou, commune de Peyrat-de-Bellac (Haute-Vienne) ; ouvrier ; résistant FTPF.
Jean Simon
Crédit photos : F. Petitdemange
Obsèques de Jean Simon à Pournoy-la-Chétive après la guerre.
Crédit photos : F. Petitdemange
Il était le fils de Joseph, Émile, ouvrier au chemin de fer, né le 13 décembre 1886 à Coin-sur-Seille (Moselle), marié le 28 octobre 1919 à Pournoy-la-Grasse avec Marie, Barbe Vize, sans profession, née à Pournoy-la-Grasse le 19 octobre 1897. Expulsé de Moselle annexée par les Allemands le 14 novembre 1940, il se réfugia avec sa famille et de nombreux habitants de son village à Chateauponsac (Haute-Vienne) où il travaillait comme ouvrier aux Ateliers de Montmorency.
Il appartint à la 2403e compagnie FTPF du lieutenant Brissiaud alias « Rolland » (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond). Le lendemain du massacre d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), au nord de Bellac, un petit groupe de FTPF accrocha un convoi de véhicules de la division SS Das Reich dont il n’avait pas discerné l’importance. Partant relever un barrage, Jean Simon se trouva dans un camion qui s’égara et déboucha sur la RN 57, au pont du Vincou, alors qu’y passaient des éléments de la Das Reich remontant vers la Normandie via Poitiers. Après un violent combat, il périt avec 4 autres FTPF. Ils furent achevés d’une balle dans la tête.
Les corps furent ramenés à Châteauponsac. Le 20 octobre 1944, les obsèques de Jean Simon et deux de ses camarades eurent lieu à Châteauponsac. Son corps fut rapatrié à Pournoy-la-Chétive après la guerre.
Il figure sur le monument à l’honneur de 5 FTPF tués dans la nuit du 11 au 12 juin 1944 à Peyrat, (une stèle commémorative érigée au lieu-dit « Pont du Vincou », à l’intersection de la N2147 (ex N147) et de la D675), sur les monuments aux morts de Peyrat et de Pournoy et sur le monument commémoratif dédié aux « morts pour la Libération » de Limoges.
Il obtint la Mention « Mort pour la France ».
Voir Peyrat-de-Bellac et communes alentours (11-12 juin 1944)
Il appartint à la 2403e compagnie FTPF du lieutenant Brissiaud alias « Rolland » (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond). Le lendemain du massacre d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), au nord de Bellac, un petit groupe de FTPF accrocha un convoi de véhicules de la division SS Das Reich dont il n’avait pas discerné l’importance. Partant relever un barrage, Jean Simon se trouva dans un camion qui s’égara et déboucha sur la RN 57, au pont du Vincou, alors qu’y passaient des éléments de la Das Reich remontant vers la Normandie via Poitiers. Après un violent combat, il périt avec 4 autres FTPF. Ils furent achevés d’une balle dans la tête.
Les corps furent ramenés à Châteauponsac. Le 20 octobre 1944, les obsèques de Jean Simon et deux de ses camarades eurent lieu à Châteauponsac. Son corps fut rapatrié à Pournoy-la-Chétive après la guerre.
Il figure sur le monument à l’honneur de 5 FTPF tués dans la nuit du 11 au 12 juin 1944 à Peyrat, (une stèle commémorative érigée au lieu-dit « Pont du Vincou », à l’intersection de la N2147 (ex N147) et de la D675), sur les monuments aux morts de Peyrat et de Pournoy et sur le monument commémoratif dédié aux « morts pour la Libération » de Limoges.
Il obtint la Mention « Mort pour la France ».
Voir Peyrat-de-Bellac et communes alentours (11-12 juin 1944)
Sources
SOURCES : AVCC, dossier 21P160952. — AD Haute-Vienne, Alain Brissaud, Châteauponsac de 1939 à 1945, 1999, autoéd., p.27. — Francis Petitdemange, Pournoy-la-Chetive, un village lorrain et ses habitants dans la Seconde Guerre mondiale, Metz, Reprographic, 2002, p. 54-55. — Pierre Montagnon, Les maquis de la Libération 1942-1944, Paris, éd. Pygmalion, 2000, p.146-147 — Le Populaire du Centre, 13 juin 2014. — Memorialgenweb. — Internet, base généalogie « Filae ».
Philippe Wilmouth, Jean-Marie Gabaud
