Né le 4 avril 1922 à Paris, domicilié à Seuil (Ardennes) ; étudiant, réfractaire au STO, tué par les Allemands à Seuil le 30 août 1944.

Son enfance s’est déroulée à Seuil où ses parents tenaient une épicerie-bar. Après l’obtention de son baccalauréat il poursuit ses études à Paris, où il est inscrit en 1940-1941 à la faculté des Lettres à la Sorbonne. Le 11 novembre 1940, il participe à la manifestation patriotique des étudiants Place de l’Étoile. Il est blessé lors de la répression qui s’ensuit. En 1942, il épouse une jeune fille de Seuil, le couple s’installe à Paris. Réfractaire au STO, il se dote de faux papiers et poursuit ses études. Durant l’été de 1944, il est rentré à Seuil en attente de la libération et lorsque le 30 août les Allemands, en repli devant l’avance des troupes américaines, incendient le pont de bois qui permet le franchissement de l’Aisne, Serge Leroy se porte volontaire pour aller l’éteindre. Il fut surpris par les Allemands dans la rivière, luttant contre l’incendie. Les soldats ouvrirent le feu au moment où il sortait de l’eau.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Seuil ainsi que sur le mémorial de la Résistance de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes).
Sources

SOURCES : Archives familiales P. Markides. — Philippe Lecler, Le temps des partisans, suivi de "Mémorial de Berthaucourt, la Résistance et sa répression dans les Ardennes", Éditions D. Guéniot, Langres, 2009.

Philippe Lecler

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