BELLARBRE Louis
Né le 26 janvier 1926 à Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 18 juillet 1944 à Saint-Gilles-les-Forêts (Haute-Vienne) ; cultivateur ; résistant FTPF.
Louis Bellarbre était le fils de Pierre Bellarbre (né le 27 décembre 1887 à Saint-Germain), cultivateur et de Jeanne Demignon, originaire de Meuzac une commune voisine. Ses parents s’étaient mariés le 25 octobre 1919 à Saint-Germain après le retour de Louis Bellarbre de la guerre. Ce dernier longtemps réformé avait été finalement mobilisé en mai 1917 et fit toute la fin de la guerre dans l’infanterie, démobilisé le 17 juillet 1919. Le couple eut ensuite huit enfants entre 1921 et 1934, Louis étant en 1926 le quatrième après Marie née en 1921, Marie Louise en 1923 et Jean en 1924. Au recensement de 1936, il était domicilié au lieu-dit Sauvagnat, sur la commune de Saint-Germain-les-Belles où son père était cultivateur.
Célibataire, âgé de 18 ans, il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les maquisards FTPF de Georges Guingouin. Louis Bellarbre trouva la mort au cours des combats livrés autour du Mont-Gargan par les FTPF placés sous les ordres du Colonel Georges Guingouin et des unités du 95ème Régiment de Sécurité du groupement Ottenbacher appuyés par des miliciens (18-24 juillet 1944) venus de Limoges. Le 18 juillet 1944, ce jeune maquisard fut "blessé au cours du combat aux abords de Saint-Gilles-les-Forêts, évacué vers le cimetière ; l’ennemi ayant contourné la position, ce blessé fut fait prisonnier, alors qu’il était à même de faire son pansement ; torturé et massacré, son corps fut retrouvé mutilé".
Il obtint la mention « Mort pour la France », fut homologué FFI et reçut le statut d’Interné-Résistant (DIR). Son nom est inscrit avec ceux de sept autres maquisards (et deux victimes anonymes) sur une stèle commémorative à Saint-Gilles-les-Forêts au bord de la D39A, à 1km du bourg vers Sussac (Mont Gargan), stèle portant l’inscription « Aux Maquisards tombés le 18 juillet 1944 - Passant souviens-toi ». Il figure aussi sur le monument commémoratif de la Résistance dans le jardin d’Orsay à Limoges (Haute-Vienne).
Il est à noter qu’un autre Louis Bellabre fut tué dans les mêmes combats, fils lui aussi, d’un Pierre Bellabre mais originaire de la commune voisine de Meuzac. Leurs liens de parenté probables (cousins ?) restent à déterminer.
Célibataire, âgé de 18 ans, il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les maquisards FTPF de Georges Guingouin. Louis Bellarbre trouva la mort au cours des combats livrés autour du Mont-Gargan par les FTPF placés sous les ordres du Colonel Georges Guingouin et des unités du 95ème Régiment de Sécurité du groupement Ottenbacher appuyés par des miliciens (18-24 juillet 1944) venus de Limoges. Le 18 juillet 1944, ce jeune maquisard fut "blessé au cours du combat aux abords de Saint-Gilles-les-Forêts, évacué vers le cimetière ; l’ennemi ayant contourné la position, ce blessé fut fait prisonnier, alors qu’il était à même de faire son pansement ; torturé et massacré, son corps fut retrouvé mutilé".
Il obtint la mention « Mort pour la France », fut homologué FFI et reçut le statut d’Interné-Résistant (DIR). Son nom est inscrit avec ceux de sept autres maquisards (et deux victimes anonymes) sur une stèle commémorative à Saint-Gilles-les-Forêts au bord de la D39A, à 1km du bourg vers Sussac (Mont Gargan), stèle portant l’inscription « Aux Maquisards tombés le 18 juillet 1944 - Passant souviens-toi ». Il figure aussi sur le monument commémoratif de la Résistance dans le jardin d’Orsay à Limoges (Haute-Vienne).
Il est à noter qu’un autre Louis Bellabre fut tué dans les mêmes combats, fils lui aussi, d’un Pierre Bellabre mais originaire de la commune voisine de Meuzac. Leurs liens de parenté probables (cousins ?) restent à déterminer.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Haute-Vienne (état civil, registre matricule, recensements) ; 47 J 3 ; 11 J 3 — SHD Vincennes GR 16 P 44734. — SHD AVCC Caen AC 21 P 18024. — IR 1208 17481. — ADIRP 87. — ODAC 87. — Mémoire des Hommes — Mémorial genweb.
Bernard Pommaret, Dominique Tantin, Michel Thébault