HORY Paul
Né le 25 octobre 1923 à Liocourt (Moselle), exécuté sommairement le 8 juillet 1944 à Droux (Haute-Vienne) ; manœuvre ; résistant.
Expulsé de Moselle annexée, Paul Hory, célibataire, trouva refuge en Limousin. Il était domicilié dans le bourg de La Jonchère (Haute-Vienne) et avait été requis pour garder la voie ferrée Paris-Limoges.
Sans doute soupçonné d’appartenir à la Résistance, il fut arrêté le 5 juillet à La Jonchère, puis transféré à Saint-Sulpice-Laurière. Dans cette localité, le 7 juillet, les miliciens vinrent arrêter deux femmes de gendarmes dont les maris avaient rejoint le maquis. Lorsqu’ils les conduisirent à Magnac-Laval le lendemain, ils emmenèrent Paul Hory.
C’est ainsi que ce jeune homme âgé de 21 ans fut victime des représailles des Allemands et de la Milice consécutives à l’intervention des FTP à Magnac-Laval les jours précédents.
En effet, à partir du 4 juillet 1944, des FTPF investirent Magnac-Laval dont la caserne était devenue un hôpital militaire allemand. Le 6, la garnison déposa les armes. Les hommes de la 2414e compagnie FTP procédèrent durant ces journées à une épuration extra judiciaire d’une grande brutalité accompagnée de spoliations. Les victimes, douze personnes au total, furent des notables, des hommes et des femmes accusés d’être hostiles à la Résistance.
Le 8 juillet des Allemands et des miliciens venus de Limoges réoccupèrent la ville et se livrèrent à des représailles, les miliciens arrêtant de nombreux otages sur les indications des agents français de la Sipo-SD.
Avec les deux femmes de gendarmes et Paul Hory, c’est un groupe de 21 otages que les miliciens devaient conduire à Limoges. Au cours de leur transfert dans la soirée du même jour, 16 otages, dont Paul Hory, furent massacrés sur ordre du chef milicien Jean Chardenot au lieu-dit la Croix-du-Curé, aujourd’hui la Croix-des-Martyrs, sur la commune de Droux.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative érigée sur le lieu du massacre.
Voir Droux, La Croix-des-Martyrs (8 juillet et 10 août 1944)
Sans doute soupçonné d’appartenir à la Résistance, il fut arrêté le 5 juillet à La Jonchère, puis transféré à Saint-Sulpice-Laurière. Dans cette localité, le 7 juillet, les miliciens vinrent arrêter deux femmes de gendarmes dont les maris avaient rejoint le maquis. Lorsqu’ils les conduisirent à Magnac-Laval le lendemain, ils emmenèrent Paul Hory.
C’est ainsi que ce jeune homme âgé de 21 ans fut victime des représailles des Allemands et de la Milice consécutives à l’intervention des FTP à Magnac-Laval les jours précédents.
En effet, à partir du 4 juillet 1944, des FTPF investirent Magnac-Laval dont la caserne était devenue un hôpital militaire allemand. Le 6, la garnison déposa les armes. Les hommes de la 2414e compagnie FTP procédèrent durant ces journées à une épuration extra judiciaire d’une grande brutalité accompagnée de spoliations. Les victimes, douze personnes au total, furent des notables, des hommes et des femmes accusés d’être hostiles à la Résistance.
Le 8 juillet des Allemands et des miliciens venus de Limoges réoccupèrent la ville et se livrèrent à des représailles, les miliciens arrêtant de nombreux otages sur les indications des agents français de la Sipo-SD.
Avec les deux femmes de gendarmes et Paul Hory, c’est un groupe de 21 otages que les miliciens devaient conduire à Limoges. Au cours de leur transfert dans la soirée du même jour, 16 otages, dont Paul Hory, furent massacrés sur ordre du chef milicien Jean Chardenot au lieu-dit la Croix-du-Curé, aujourd’hui la Croix-des-Martyrs, sur la commune de Droux.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative érigée sur le lieu du massacre.
Voir Droux, La Croix-des-Martyrs (8 juillet et 10 août 1944)
Sources
SOURCES : ADHV 11J-1. — AM-COSOR.
Bernard Pommaret, Dominique Tantin