Né le 26 juin 1923 à Rancon (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 23 juillet 1944 à Rancon ; réfractaire au STO ; victime civile.

Henri Brun était le fils de Frédéric Léon, cultivateur, et de Henriette Maria née Massaudon, son épouse.
Selon le récit familial, « alors qu’il était aux « chantiers de jeunesse », suite à la rumeur d’envoi vers une destination inconnue et par crainte d’être envoyé vers Dachau en Allemagne [plus vraisemblablement au STO], il s’évada avec un compagnon et se réfugia chez lui à Roumilhac, commune de Rancon. Avec trois autres jeunes, il décida d’aller en vélo chez le coiffeur à Roussac. En arrivant dans le bourg, ils croisèrent une patrouille allemande. Tandis qu’un des jeunes se rendait aux Allemands, les habitants cachèrent un autre jeune qui voulait aider Henri Brun. Etant évadé Henri Brun prit peur et s’enfuit par la route de Châteauponsac. Il fut blessé pendant sa fuite. En tentant de se cacher dans un champ de genêts à la sortie du bourg, il fut rattrapé par les Allemands qui l’exécutèrent sur place », à 14h30 selon l’acte de décès.
Il obtint la mention Mort pour la France par décision du ministère des Anciens combattants en date du 14 février 1952. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Rancon.
Sources

SOURCES : Informations communiquées par la famille. — Acte de décès. — MémorialGenWeb.

Bernard Pommaret, Dominique Tantin

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