JULIEN Marcel
Né le 26 août 1925 à Comblanchien (Côte-d’Or), civil massacré le 21 août 1944 à Comblanchien (Côte-d’Or) ; ouvrier agricole.
Marcel Julien était le fils de Pierre, tailleur de pierre et de Berthe Eugénie Bersot, ouvrière agricole. Il était célibataire et exerçait la profession d’ouvrier agricole à la ferme Durand.
Le 21 août 1944 dans la soirée le village fut investi par deux groupes de soldats allemands, des feldgendarmes venus de Beaune et des gardes-voies stationnés dans un train en bas du village. Il s’agissait d’une opération punitive, la commune de Comblanchien étant soupçonnée de résistance. Marcel Julien fut abattu près de la grille de la ferme Durand où il travaillait alors que les allemands du train arrivaient. Les assassins eurent-ils du remord ? Ils prirent la précaution de le déposer sur un lit où ses patrons le retrouvèrent le lendemain, baignant dans une mare de sang.
52 maisons et la toiture de l’église furent incendiées, 8 personnes abattues dont Marcel Julien, plusieurs blessées et 23 hommes emmenés en otage dont 9 seront déportés.
Il fut inhumé dans le cimetière communal, à Comblanchien.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 14 juin 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Comblanchien, situé devant l’église. Une rue du village porte son nom.
Voir monographie de Comblanchien (21 août 1944)
Le 21 août 1944 dans la soirée le village fut investi par deux groupes de soldats allemands, des feldgendarmes venus de Beaune et des gardes-voies stationnés dans un train en bas du village. Il s’agissait d’une opération punitive, la commune de Comblanchien étant soupçonnée de résistance. Marcel Julien fut abattu près de la grille de la ferme Durand où il travaillait alors que les allemands du train arrivaient. Les assassins eurent-ils du remord ? Ils prirent la précaution de le déposer sur un lit où ses patrons le retrouvèrent le lendemain, baignant dans une mare de sang.
52 maisons et la toiture de l’église furent incendiées, 8 personnes abattues dont Marcel Julien, plusieurs blessées et 23 hommes emmenés en otage dont 9 seront déportés.
Il fut inhumé dans le cimetière communal, à Comblanchien.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 14 juin 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Comblanchien, situé devant l’église. Une rue du village porte son nom.
Voir monographie de Comblanchien (21 août 1944)
Sources
SOURCES : Journal Le Bien Public, Dijon, de 1984 à 2016.— Sites Internet divers.— Mémorial GenWeb.— État civil.
Jean-Louis Ponnavoy
