Né le 11 décembre 1920 à Billy-Montigny (Pas-de-Calais), tué le 14 juin 1944 à Vadencourt-et-Bohéries (Aisne) ; résistant FTP, Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France et FFI.

Les premières des vingt-sept victimes du massacre du 14 juin, à Guise et ses environs, furent Édouard Bézeau, Raymond Virot et un inconnu, abattus vers 5 heures du matin.
Fils d’Édouard Bézeau et de Estelle Mahieu, l’acte de décès d’Édouard Bézeau, établi par Gaston Quentin Laurent, président de la Délégation spéciale de Vadencourt-et-Bohéries, porte qu’à « cinq heures, un individu dont l’identité n’a pu être établie, est décédé au lieu-dit Bohéries. Le signalement est le suivant : âge approximatif : 35 ans - taille : 1 mètre 90 centimètres, cheveux châtains clairs, yeux gris, nez droit - vêtements kaki, tricot kaki militaire - pantalon gris noir - veste gris bleu - cache-nez chiné avec bandes bleues - chaussettes gris bleu - souliers montants ».
L’heure correspond au premier accrochage avec un véhicule de la Sipo-SD de Saint-Quentin dans la côte de Bohéries, véhicule dans lequel fut tué Eduard Werner. Les trois FTP cités plus haut périrent lors de cet accrochage.
« Tué au combat », Édouard Bézeau fut déclaré « Mort pour la France » le 26 juin 1952 (AC 21 P 22668). Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Billy-Montigny (Pas-de-Calais) et Rouvroy (Pas-de-Calais) ; il a été attribué à une rue de cette dernière commune.
Sources

SOURCES. Sites Internet : Vadencourt ; Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb ; Mémoire des hommes. — Renseignements Jean-Marie Caudron.

Frédéric Stévenot

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