Né le 11 juillet 1896 à Origny-Sainte-Benoîte (Aisne), abattu le 14 juin 1944 à Vadencourt-et-Bohéries (Aisne) ; chef de gare SNCF ; victime civile.

Fils de Julien Vincent Guise, débitant de boissons âgé de vingt-six ans, et de Jeanne Ernestine Allart, vingt-et-un ans, sans profession, René Guise se maria à Saint-Quentin avec Pauline Luthon, le vingt-trois mars 1921.
Le couple tint ensuite un débit de boissons à Origny-Sainte-Benoîte (Aisne) avant de le céder et d’aller vivre avec leur fils Yves à Gérardmer (Vosges).
René Guise entra aux chemins de fer et fut affecté comme chef de gare à Vadencourt, sur la ligne reliant Saint-Quentin à Guise. Yves Guise poursuivit ses études dans un collège de Guise. Requis au titre du STO et emmené en Allemagne, il trouva la mort probablement au cours d’un bombardement.
Le 14 juin 1944, ils furent parmi les vingt-sept victimes de la région de Guise. Au cours de la nuit, ils furent réveillés par des coups de feu de plus en plus nourris. En voulant gagner la première maison du village, ils furent fauchés par une rafale de mitrailleuse. Leur corps fut jeté dans le canal, et repêché par le frère jumeau de Pauline, Louis, et sa femme, après de longues explications avec les officiers allemands.
Les obsèques eurent célébrées quelques jours plus tard dans l’église de Mont-d’Origny. Le couple fut inhumé dans le cimetière communal de Vadencourt. Leur nom figure sur les monuments aux morts de Vadencourt et de Mont-d’Origny.
Sources

SOURCES. État civil d’Origny-Sainte-Benoîte (5 Mi 1679). — Sites Internet : Vadencourt ; Généalogie Aisne.

Frédéric Stévenot

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