TIXIER Louis, Jean
Né le 9 mars 1898 au Creusot (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 30 août 1944 à Gemeaux (Côte-d’Or) ; charcutier épicier ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Louis Tixier était le fils de François et de Marie Désirée Vautrin. Il se maria avec Joséphine Nouveau, dont il eut deux enfants. Il était charcutier-épicier à Marey-sur-Tille.
Il entra dans la Résistance le 17 novembre 1943 au maquis "Lucius", d’Avot (Côte-d’Or) et s’occupait de la récupération d’armes pour le maquis ainsi que du ravitaillement en vivres des réfractaires et des maquisards. Il était également agent de liaison avec Dijon et participa à des missions de sabotage sur la ligne de chemin de fer Is-sur-Tille à Châtillon-sur-Seine. Le 6 juin 1944 il reçut le commandement de 60 hommes du groupe franc mobile n° 2, sous les ordres du capitaine Michaut.
Il fut exécuté le 30 août 1944 dans la soirée, au lieu-dit "Combe Sainte-Marie", où son corps fut retrouvé le lendemain à 15h00, la mort paraissant selon l’acte de décès « remonter à huit jours environ » et « le signalement est le suivant : âge approximatif trente cinq ans, taille un mètre soixante dix, cheveux et barbe châtains. Le défunt est vêtu d’un blouson marron avec fermeture éclair", d’un pantalon à rayures gris noir, d’une chemise à rayures roses et grises ; il porte des bretelles grises ; il était chaussé de brodequins jaunes presque neufs et de chaussettes de laine beige. Il portait dans l’une de ses poches deux feuilles de paye à en -tête de la Société des "Pétroles Jupiter" au nom de Tixier Louis à Marey-sur-Tille ».
Il fut identifié par jugement du Tribunal civil de Dijon, le 13 mars 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 décembre 1945.
Il fut homologué comme sergent des Forces françaises de l’intérieur et Déporté et interné résistant (SHD Vincennes GR 16 P 572655].
Son nom figure sur la stèle commémorative en bordure de la RN 74, en direction de Langres, peu après "le Logis de Gemeaux" et sur le monument aux morts, à Marey-sur-Tille (Côte-d’Or).
Il entra dans la Résistance le 17 novembre 1943 au maquis "Lucius", d’Avot (Côte-d’Or) et s’occupait de la récupération d’armes pour le maquis ainsi que du ravitaillement en vivres des réfractaires et des maquisards. Il était également agent de liaison avec Dijon et participa à des missions de sabotage sur la ligne de chemin de fer Is-sur-Tille à Châtillon-sur-Seine. Le 6 juin 1944 il reçut le commandement de 60 hommes du groupe franc mobile n° 2, sous les ordres du capitaine Michaut.
Il fut exécuté le 30 août 1944 dans la soirée, au lieu-dit "Combe Sainte-Marie", où son corps fut retrouvé le lendemain à 15h00, la mort paraissant selon l’acte de décès « remonter à huit jours environ » et « le signalement est le suivant : âge approximatif trente cinq ans, taille un mètre soixante dix, cheveux et barbe châtains. Le défunt est vêtu d’un blouson marron avec fermeture éclair", d’un pantalon à rayures gris noir, d’une chemise à rayures roses et grises ; il porte des bretelles grises ; il était chaussé de brodequins jaunes presque neufs et de chaussettes de laine beige. Il portait dans l’une de ses poches deux feuilles de paye à en -tête de la Société des "Pétroles Jupiter" au nom de Tixier Louis à Marey-sur-Tille ».
Il fut identifié par jugement du Tribunal civil de Dijon, le 13 mars 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 décembre 1945.
Il fut homologué comme sergent des Forces françaises de l’intérieur et Déporté et interné résistant (SHD Vincennes GR 16 P 572655].
Son nom figure sur la stèle commémorative en bordure de la RN 74, en direction de Langres, peu après "le Logis de Gemeaux" et sur le monument aux morts, à Marey-sur-Tille (Côte-d’Or).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance en ligne Stèle en hommage à 4 résistants exécutés par les Allemands, Gemeaux (Côte-d’Or).— Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or, tome IV, Chapitre VII Les victimes, Dijon 1997.— Mémorial Genweb.— État civil.
Jean-Louis Ponnavoy