Né le 14 février 1900 à Chantrigné (Mayenne), exécuté sommairement le 8 août 1944 à Aron (Mayenne) ; sous-chef cantonnier aux chemins de fer.

Marié et père de quatre enfants (16,14,13 et 9 ans), Emmanuel Martin résidait avec sa famille au Petit Saint-Ouie à Aron.

Selon les sources, il fut réfugié avec sa famille à Parigné-sur-Braye pendant la bataille d’Aron, il fut exécuté le 8 août 1944 sur la route de Lassay à Aron en allant s’enquérir de l’état de santé de sa mère, sinistrée au lieu-dit Alger.

Selon une autre source et différents témoignages, Emmanuel Martin se mit à disposition des résistants de sa région en assurant des liaisons. Il accepta également au moment des combats de la Libération de convoyer des prisonniers de guerre allemands. Le 8 août 1944, il ramena deux prisonniers allemands lorsqu’il tomba dans une embuscade à Aron. Il fut abattu d’une balle en pleine tête par un soldat allemand. Son corps ne sera retrouvé, semi-enterré dans une fosse commune avec d’autres, que le 20 août 1944.

Il obtint la mention « Mort pour la France ».

Son nom figure sur la plaque de la gare de Mayenne (sous la mention « fusillé ») et sur la stèle commémorative d’Aron.
Sources

SOURCES  : Michel Desrues, Magali Even, Mémorial de la Mayenne 1940-1945. Fusillés, massacrés morts aux combats de la Libération, Direction départementale de l’ONACVG de la Mayenne, 2001.— Fontaine Thomas [dir], Mémorial des cheminots victimes de la répression : 1910-1945, Paris, Perrin/SNCF, 2017, 1764p.

Michel Desrues, Magali Even, Thomas Fontaine

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