Né le 18 juin 1916 à Fismes (Marne), mort en action le 28 août 1944 à Champlat-et-Boujacourt (Marne) ; mécanicien ; FFI.

Sur le monument du maquis de Chantereine
Sur le monument du maquis de Chantereine
Dans le cimetière de Saint-Gilles
Dans le cimetière de Saint-Gilles
Sur le monument aux morts de Saint-Gilles
Sur le monument aux morts de Saint-Gilles
SOURCE : 
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Georges Paté était le fils de Paul Paté, fondeur, et de Marie Duplan, sans profession. Il avait épousé Elia Carola Balerkaes (orthographe incertaine) et le couple était domicilié à Saint-Gilles (Marne) où Georges Paté exerçait la profession de mécanicien.

Il rejoignit en août 1944 un groupe de la centaine Davoust appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI), qui tenait le maquis de Chantereine installé sur le territoire de la commune de Champlat-et-Boujacourt (Marne).

Il fut tué le 28 août 1944 au cours de l’attaque de la ferme de Chantereine par des blindés allemands.

L’acte de décès numéro 10 dressé en mairie de Champlat le 29 août 1944, sur la déclaration du médecin-colonel Pourcines, le déclare « tué par l’ennemi, ferme de Chantereine, commune de Champlat le 28 août 1944 à quatorze heures ».

Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Gilles sous l’inscription aujourd’hui devenue presqu’illisible :
« Ici repose Georges Paté - Membre d’un groupe FFI - Mort pour le France le 28 août 1944 dans sa 28e année ».

Georges Paté a été reconnu « Mort pour la France » en 1945 et a été homologué FFI.

Dans la Marne, le nom de Georges Paté est inscrit sur le monument du maquis de Chantereine érigé à Champlat-et-Boujacourt.
À Saint-Gilles, il figure avec celui de son camarade André Thomas, orthographié « Tomas », sur la plaque « 1939-1945 » du monument aux morts.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 125 703. – SHD, Vincennes, GR 16 P 460329. – Arch. départ. Marne, M 4774, membres de la Résistance tués au combat ou fusillés après capture, liste dressée à la demande du ministère de l’Intérieur en octobre 1944. – Exposition en mairie de Champlat et Boujacourt, mai 2016. – Pourcines (Médecin-colonel), Le maquis de Champlat (1942-1944). Combat de Chantereine (28 août 1944), Reims, Matot-Braine, 1945. – Jean-Pierre et Jocelyne Husson, La Résistance dans la Marne, dvd-rom, AERI-Fondation de la Résistance et CRDP de Reims, 2013. – État civil, Fismes (acte de naissance) ; Champlat-et-Boujacourt (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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