ROBIC Louis, Marie

Blessé lors de la 1ère guerre mondiale, Louis Robic était le fils de Mathurin Robic et de Marie Louise Le Cunff, décédés. Il avait épousé Marie Joseph Le Parc et le couple qui avait deux enfants. Ils étaient cultivateurs à Guémené (Guémené-sur-Scorff, Morbihan).

Le 15 juillet 1944, il se rendit au Faouët (Morbihan), où siégeait une cour martiale dans l’école Sainte-Barbe transformée en lieu de détention et d’interrogatoire, pour tenter d’obtenir la libération de son neveu, Pierre Conan, arrêté deux jours plus tôt dans une rafle à Guémené. Il fut alors accusé de diriger des jeunes gens vers le maquis, immédiatement incarcéré et torturé, puis condamné à mort de façon expéditive par la cour martiale du Faouët. Emmené au lieu-dit la Croix des nations au village de la Villeneuve-Zinsec en Berné, il y fut exécuté le 18 juillet 1944 avec deux jeunes FFI, Robert Grenet et Louis Kervarec.

Louis Robic a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué.

À Berné, le nom de Louis Robic est inscrit sur la stèle dressée sur le lieu de son exécution à La Villeneuve-Zinsec et sur le monument des fusillés de Berné érigé en 1957 sur le bord de la RN 782 .
Il figure aussi sur les monuments aux morts de Guémené-sur-Scorff, où une rur porte son nom.