Sierck-les-Bains (Moselle), 9 septembre 1944
Dans un bois de cette commune de Moselle annexée, 7 soldats soviétiques furent abattus par des S.A.
Ces prisonniers soviétiques faisaient partie d’une colonne se repliant vers l’Allemagne en raison de l’avance rapide de la 3ème armée américaine qui avait provoqué une débâcle de l’autorité allemande installée depuis 4 ans en Moselle. La colonne fut attaquée par des avions alliés à proximité du village de Ritzing, à l’est de Sierck-les-Bains (Moselle annexée). De nombreux Soviétiques en profitèrent pour s’échapper et se cacher dans les bois de la région.
Une dizaine d’entre eux avaient trouvé refuge dans le bois de la « Spal », proche de la grande ferme de Koenigsberg, écart isolé de Sierck-les-Bains, où vivaient plusieurs familles qui leur fournissaient un peu de nourriture la nuit.
Le Bauernführer de la localité se plaignit de l’insécurité des bois auprès d’un habitant de Sierck, nazi convaincu, qui s’empressa de remonter l’information au maire allemand et à son adjoint.
L’avance américaine étant stoppée sur la rive gauche de la Moselle, une escouade de 30 S.A, des Sturmabteilung, milice politique du parti nazi, venue de Bad-Kreutznach, (Palatinat, Allemagne) sous le commandement du Sturmbannführer Skinner fut dépêchée. Le 9 septembre 1944, une battue fut organisée dans la forêt entourant la ferme. Plusieurs habitants assistèrent à des exécutions, entendirent les coups de feu et virent des cadavres.
La libération du secteur n’intervint que fin novembre après de très durs combats pour la traversée de la Moselle.
L’enquête pour crime de guerre menée en 1945, permit de retrouver les restes de 7 soldats soviétiques et les autopsies révélèrent que tous les crânes présentaient les traces de coups de grâce. Des interrogatoires très poussés permirent de déterminer les responsabilités.
Les personnes à l’origine de ces exécutions furent jugées et condamnées par la cour de justice de Metz.
Une dizaine d’entre eux avaient trouvé refuge dans le bois de la « Spal », proche de la grande ferme de Koenigsberg, écart isolé de Sierck-les-Bains, où vivaient plusieurs familles qui leur fournissaient un peu de nourriture la nuit.
Le Bauernführer de la localité se plaignit de l’insécurité des bois auprès d’un habitant de Sierck, nazi convaincu, qui s’empressa de remonter l’information au maire allemand et à son adjoint.
L’avance américaine étant stoppée sur la rive gauche de la Moselle, une escouade de 30 S.A, des Sturmabteilung, milice politique du parti nazi, venue de Bad-Kreutznach, (Palatinat, Allemagne) sous le commandement du Sturmbannführer Skinner fut dépêchée. Le 9 septembre 1944, une battue fut organisée dans la forêt entourant la ferme. Plusieurs habitants assistèrent à des exécutions, entendirent les coups de feu et virent des cadavres.
La libération du secteur n’intervint que fin novembre après de très durs combats pour la traversée de la Moselle.
L’enquête pour crime de guerre menée en 1945, permit de retrouver les restes de 7 soldats soviétiques et les autopsies révélèrent que tous les crânes présentaient les traces de coups de grâce. Des interrogatoires très poussés permirent de déterminer les responsabilités.
Les personnes à l’origine de ces exécutions furent jugées et condamnées par la cour de justice de Metz.
Sources
SOURCES : ADM 76 W 479. — Républicain Lorrain, 1er septembre et 9 octobre 1945.
Philippe Wilmouth