Né le 2 décembre 1920 à Boussac (Creuse), fusillé sommaire le 14 août 1944 à la carrière des Grises, commune de Prémilhat (Allier) ; victime civile

Plaque, monument aux morts de Boussac.
Plaque, monument aux morts de Boussac.
Il était le fils de Sylvain Paul Durand, agent général d’assurances, et de Nathalie Marguerite Marie Antoinette Pasquet. Célibataire, il était en 1944 domicilié à Boussac avec ses parents, avenue Pierre Leroux. Les motifs de son arrestation restent à ce jour inconnus mais son dossier AVCC le présente comme une victime civile et comme un otage fusillé en représailles. La date de son arrestation et son lieu d’incarcération sont également inconnus (Guéret ou Montluçon). Le 14 août 1944, vers 5 heures du matin, il fut extrait avec 41 autres prisonniers de la caserne Richemont à Montluçon (Allier). Ils furent conduits en camion sur la route de Quinssaines jusqu’au lieu-dit Les Grises, sur la commune de Prémilhat (Allier). Ils furent fusillés, vraisemblablement en représailles aux multiples attentats et actes de sabotages accomplis dans le secteur de Montluçon dans les premiers jours d’août 1944. Les corps furent jetés dans des fosses creusées à l’avance et couverts de chaux vive.
Il obtint la mention mort pour la France en octobre 1949. Son nom figure sur une plaque rajoutée sur le socle du monument aux morts de Boussac « A nos martyrs 1939 – 1945 », ainsi que sur la stèle commémorative de Prémilhat (Allier) et sur le mémorial de la résistance creusoise à Guéret (Creuse).
Sources

SOURCES : SHD Caen Dossier AVCC 21 P 339 595 — Marc Parrotin, mémorial de la Résistance creusoise éditions Verso 2000 — Mémorial genweb.— État civil, mairie de Boussac et Prémilhat.

Michel Thébault

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