DELAVAULT Hubert
Né le 15 septembre 1907 à Champigny-le-Sec (Vienne), mort sous la torture ou des suites des tortures le 16 avril 1944 à la prison de la Pierre Levée, à Poitiers (Vienne) ; résistant FTPF.
Il était le fils d’Eustache Magloire Delavault cultivateur âgé de 32 ans à sa naissance et d’Eugénie Bourdin 25 ans tous deux domiciliés au bourg de Champigny-le-Sec. Il était lui-même en 1944 domicilié au bourg de Champigny-le-Sec.
Il s’engagea dans la Résistance au sein des FTPF le 15 août 1943 sous les ordres du colonel Sidoux. Ce dernier avait mis en place dans le secteur de Rouillé et dans l’est de la Vienne, une organisation de Résistance en lien avec les responsables FTPF. De petits groupes de résistants furent ainsi créés dans les villages et hameaux du secteur, se regroupant la nuit pour conduire des actions de harcèlement : sabotages sur les voies ferrées, attaques de véhicules allemands.
Hubert Delavault fut arrêté par la Milice le 23 mars 1944, conduit à la prison de la Pierre Levée à Poitiers où il décéda sous la torture ou des suites des tortures subies le 16 avril 1944 à 18 heures.
Il fut inhumé le 18 avril 1944 au cimetière de la Pierre Levée sans qu’un acte de décès ait été établi. Le 25 octobre 1944, sous le contrôle du commissariat de police de Poitiers (Arch. Dép Vienne op. cit), une exhumation des corps eut lieu. Le corps d’Hubert Delavault, identifié fut ensuite transféré au cimetière de Champigny-le-Sec où il repose depuis lors.
Il obtint la mention mort pour la France le 2 mai 1947 et son nom figure sur le monument aux morts de Champigny-le-Sec.
Il s’engagea dans la Résistance au sein des FTPF le 15 août 1943 sous les ordres du colonel Sidoux. Ce dernier avait mis en place dans le secteur de Rouillé et dans l’est de la Vienne, une organisation de Résistance en lien avec les responsables FTPF. De petits groupes de résistants furent ainsi créés dans les villages et hameaux du secteur, se regroupant la nuit pour conduire des actions de harcèlement : sabotages sur les voies ferrées, attaques de véhicules allemands.
Hubert Delavault fut arrêté par la Milice le 23 mars 1944, conduit à la prison de la Pierre Levée à Poitiers où il décéda sous la torture ou des suites des tortures subies le 16 avril 1944 à 18 heures.
Il fut inhumé le 18 avril 1944 au cimetière de la Pierre Levée sans qu’un acte de décès ait été établi. Le 25 octobre 1944, sous le contrôle du commissariat de police de Poitiers (Arch. Dép Vienne op. cit), une exhumation des corps eut lieu. Le corps d’Hubert Delavault, identifié fut ensuite transféré au cimetière de Champigny-le-Sec où il repose depuis lors.
Il obtint la mention mort pour la France le 2 mai 1947 et son nom figure sur le monument aux morts de Champigny-le-Sec.
Sources
SOURCES : Dossier AVCC Caen 21 P 251838 — Arch. Dép. Vienne 1695 W 10 — site VRID (Vienne Résistance Internement Déportation) — Mémorial genweb — État civil.
Michel Thébault
