Né le 6 novembre 1924 à Cussy-les-Forges (Yonne), mort au combat le 3 août 1944 à Genay (Côte-d’Or) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au maquis Henri Bourgogne.

Raymond Charlot était le fils de André Arsène et de Camille Augustine Magdeleine Piffou, cultivateurs à Cussy-les-Forges (Yonne). Il fut célibataire et demeura chez ses parents.

Il entra dans la Résistance le 1er juillet 1944 comme soldat des FFI au maquis Henri Bourgogne.

Le maquis Henri Bourgogne commandé par Henri Camp s’était installé dans les bois de Saint-Loup, à Genay. Le 3 août le maquis fut encerclé par plusieurs milliers de soldats de la Wehrmacht, de russes de l’armée Vlassov et de miliciens. Les maquisards durent se replier sous la couverture d’un groupe d’arrière-garde dont faisait partie Raymond Charlot. Le commandant Henri Camp fut tué à la tête de ses hommes. Raymond Charlot fut tué pendant le combat au lieudit "Voie du gros noyer" en compagnie de Léon Chereau, à six heures du matin.

Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur l’acte de décès le 10 septembre 1958.

Son nom figure sur le monument aux fusillés et déportés, à Auxerre (Yonne).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or.— Mémorial GenWeb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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