Né le 25 mars 1926 à L’Île-Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis), mort au combat le 3 août 1944 à Genay (Côte-d’Or) ; étudiant ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Marc Damidaux était le fils de Auguste François, entrepreneur de peinture et de Clara Marie Suzanne Raffy, vendeuse. Il fut célibataire et demeura à L’Île-Saint-Denis.

Il fit la première année de l’École d’agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire), près de Chalon-sur-Saône. Dès sa sortie de l’école, il entra dans la Résistance le 1er juillet 1944 comme soldat FFI sous le pseudonyme "Mérinos", au maquis Henri Bourgogne.

Le maquis Henri Bourgogne commandé par Henri Camp s’était installé dans les bois de Saint-Loup, à Genay. Le 3 août le maquis fut encerclé par plusieurs milliers de soldats de la Wehrmacht, de russes de l’armée Vlassov et de miliciens. Les maquisards durent se replier sous la couverture d’un groupe d’arrière-garde. Le commandant Henri Camp fut tué à la tête de ses hommes. Marc Damidaux resté en couverture avec 4 de ses camarades fut capturé avec Bernard Rommelaere et leur chef de groupe Jules Martinelli. Ils furent attachés ensemble par les poignets à l’aide de bretelles de musettes et abattus par les allemands. Les 2 autres Raymond Charlot et Léon Chéreau avaient été tués en pleine action.

L’acte de décès fut transcrit le 29 décembre 1946.

Il fut homologué comme agent P1 et P2 du réseau Jean-Marie Buckmaster avec le grade de sous-lieutenant.

Il obtint la mention "Mort pour la France" le 12 octobre 1945 et la mention déporté et "interné résistant" le 19 novembre 1965. Il fut décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance par décret du 3 août 1946 et de la Légion d’honneur avec palme par décret du 25 octobre 1950.

Son nom figure sur le monument aux fusillés et déportés, à Auxerre (Yonne) et sur la stèle commémorative à l’orée du bois de Genay (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Dossier AVCC Caen 21 P 111969.— Gilles Hennequin, Résistance en Côte-Or.— Articles journal, Le Bien Public.— Mémorial GenWeb.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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