MARTINELLI Jules, Roger
Né le 16 février 1913 à Bône (Algérie), exécuté sommairement le 3 août 1944 à Genay (Côte-d’Or) ; comptable ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et des Forces françaises combattantes (FFC), au maquis Henri Bourgogne.
Jules Martinelli était le fils de père et mère dont les noms ne sont pas connus. Il se maria avec Germaine Antoinette Hénault et demeurait à Rouvray où il était comptable.
Il entra dans la Résistance au groupe Henri Bourgogne le 1er mars 1944 puis au maquis Henri Bourgogne le 1er juillet 1944. Il portait le pseudonyme Biquette.
Le maquis Henri Bourgogne commandé par Henri Camp s’était installé dans les bois de Saint-Loup, à Genay. Le 3 août le maquis fut encerclé par plusieurs milliers de soldats de la Wehrmacht, de russes de l’armée Vlassov et de miliciens. Les maquisards durent se replier sous la couverture d’un groupe d’arrière-garde. Le commandant Henri Camp fut tué à la tête de ses hommes. Jules Martinelli qui était chef de groupe fut capturé avec deux de ses hommes Bernard Rommelaere et Marc Damidaux. Ils furent attachés ensemble par les poignets à l’aide de bretelles de musettes et abattus par les Allemands. Les 2 autres Raymond Charlot et [Léon Chéreau->194770) avaient été tués.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et des forces françaises combattantes (FFC).
Son nom figure sur le Mémorial de la Résistance, à Genay et le monument aux morts, à Rouvray (Côte-d’Or) et sur le Mémorial aux fusillés et déportés, à Auxerre (Yonne).
Il entra dans la Résistance au groupe Henri Bourgogne le 1er mars 1944 puis au maquis Henri Bourgogne le 1er juillet 1944. Il portait le pseudonyme Biquette.
Le maquis Henri Bourgogne commandé par Henri Camp s’était installé dans les bois de Saint-Loup, à Genay. Le 3 août le maquis fut encerclé par plusieurs milliers de soldats de la Wehrmacht, de russes de l’armée Vlassov et de miliciens. Les maquisards durent se replier sous la couverture d’un groupe d’arrière-garde. Le commandant Henri Camp fut tué à la tête de ses hommes. Jules Martinelli qui était chef de groupe fut capturé avec deux de ses hommes Bernard Rommelaere et Marc Damidaux. Ils furent attachés ensemble par les poignets à l’aide de bretelles de musettes et abattus par les Allemands. Les 2 autres Raymond Charlot et [Léon Chéreau->194770) avaient été tués.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et des forces françaises combattantes (FFC).
Son nom figure sur le Mémorial de la Résistance, à Genay et le monument aux morts, à Rouvray (Côte-d’Or) et sur le Mémorial aux fusillés et déportés, à Auxerre (Yonne).
Sources
SOURCES : dossier AVCC Caen AC 21 P 88347 (nc) et SHD Vincennes GR 16 P 399349 (nc).— Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or.— coupures de presse, Journal Le Bien Public de Dijon.— Mémoire des Hommes.— Mémorial GenWeb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy