Né le 30 octobre 1924 à Saint-Priest-Palus (Creuse), mort en action le 20 juillet 1944 à Sussac (Haute-Vienne) ; résistant FTPF.

Originaire du département de la Creuse, à la limite de la Haute-Vienne, il était le fils de Jean Blaise Quéret et de Marie Augustine Truffy, cultivateurs aux Planèzes, commune de saint-Priest-Palus.
Au 6 juin 1944, Georges Guingouin commandait dans le secteur du Mont Gargan à la limite de la Haute-Vienne et de la Corrèze un ensemble d’unités FTPF qui virent après le débarquement affluer les volontaires, et parmi eux très vraisemblablement Robert Quéret alors âgé de 19 ans. La menace ainsi créée en particulier sur les axes de communication, amena l’État-major allemand avec le soutien des autorités de Vichy à organiser une opération de répression des maquis FTPF de la région. A partir des 9 et 10 juillet, arrivèrent en Limousin des unités de la brigade Jesser qui venaient de mener des opérations identiques dans le Puy-de-Dôme et le Cantal. Elles furent renforcées par des unités allemandes et miliciennes venues de Limoges, dans le but d’encercler le secteur du Mont Gargan. Georges Guingouin, bien que prévenu, ne put selon sa stratégie ordinaire de guerilla, éviter le combat et disperser ses forces. En effet, un parachutage massif d’armes devait avoir lieu en plein jour le 14 juillet sur la commune de Sussac (Haute-Vienne), et il fallait ensuite pouvoir évacuer et distribuer les armes et munitions attendues par les différents groupes de combat. Georges Guingouin dut donc accepter les combats pour retarder, sinon arrêter, les unités allemandes. À partir du 17 juillet de violents combats se déroulèrent dans le secteur du Mont Gargan qui entraînèrent de nombreuses pertes de part et d’autre. Robert Quéret fut tué au combat le 20 juillet 1944 sur le territoire de la commune de Sussac.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Moreil (Creuse), commune voisine de Saint-Priest-Palus, où il résidait en 1944. Son nom figure aussi sur la stèle commémorative au bourg de Sussac, dédiée aux combattants de la Résistance victimes du nazisme.
Sources

SOURCES : SHD Caen AC 21 P 139237. — Georges Guingouin Quatre ans de lutte sur le sol limousin Ed. Hachette 1974. — Mémorial genweb. — Mémoire des Hommes. — État civil.

Michel Thébault

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