Né le 27 août 1914 à Annonay (Ardèche), massacré par les troupes allemandes le 22 juillet 1944 au Teil (Ardèche), mort le même jour à Montélimar (Drôme) ; gendarme ; victime civile

Robert, Auguste, Louis Fourneron était le fils d’Auguste, Théodore Fourneron, journalier, et de Marthe, Marie Merle.
En 1921, la famille habitait à Quintenas (Ardèche), Robert avait un frère aîné, Pierre, né en 1911.
En 1944, il était gendarme à la résidence du Teil (Ardèche).
Le 22 juillet 1944, vers 17 heures, Robert Fourneron, son service du jour terminé travaillait en civil dans un jardin en contre-bas de la voie ferrée Lyon-Nîmes lorsqu’un train de munitions allemand stationné dans la gare explosa.
Robert Fourneron cessa alors son travail et se dirigea vers le lieu de l’explosion pour se rendre compte de ce qu’il se passait.
Des soldats allemands qui étaient de garde autour du train, le prenant peut-être pour un des saboteurs, lui tirèrent dessus. Levant les bras, il monta le talus pour s’expliquer, disant qu’il était gendarme. Les sentinelles le firent monter sur un wagon plateau, puis l’une d’entre elles épaula son mousqueton et tira.
Robert Fourneron fut grièvement blessé à la jambe droite.
Transporté par des employés de la SNCF à la gare où un médecin lui donna les premiers soins, il fut ensuite conduit à l’hôpital de Montélimar (Drôme) où il décéda à 19h10 au cours de l’opération.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière communal de Quintenas.
Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Montélimar, de Quintenas et du Teil.


Voir : Le Teil (Ardèche)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, 21 P 186601 (nc). — Arch. dép. Drôme, 132 J 2. s, — Arch. dép. Rhône 3808 W 228, Mémorial oppression. — Arch. Dép. Ardèche, recensement Quintenas, 1921, p. 7. — Mémoire des Hommes — notes Jean-Marie Guillon.

Robert Serre, Jean-Luc Marquer

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