Né le 20 janvier 1905 à Grosbois-en-Montagne(Côte-d’Or) , massacré le 27 août 1944 à Pouillenay (Côte-d’Or) ; cultivateur ; tué en représailles ; victime civile.

Étienne Froidurot était le fils de Théophile, ouvrier agricole et de Françoise Monin, sans profession. Il se maria le 12 avril 1932 avec Anne Marguerite Dupaquier, sans profession, dont il eut un fils. Il était cultivateur à Grosbois-en-Montagne.
Le 23 août 1944, les troupes allemandes en retraite furent accrochées par le maquis. Ayant eu un tué et deux blessés pris dans une embuscade, les allemands investirent le 27 août au matin le village de Grosbois-en-Montagne (Côte-d’Or), soupçonné d’abriter des résistants. Ils rassemblèrent les hommes et en emmenèrent 32 comme otages dont Étienne Froidurot, en direction de Vitteaux. Quatre kilomètres plus loin, à Uncey-le-Franc douze nouveaux otages vinrent grossir la colonne. À la Roche-d’Y, des arbres abattus en travers de la route pour retarder les déplacements de l’ennemi freinèrent la colonne. Les prisonniers durent libérer le passage. Pendant ce temps la ferme fut pillée et incendiée et Antonin Mias* et son commis de ferme François Jacob* furent capturés et passés par les armes au bord de la route. Le groupe continua jusqu’au carrefour de la route d’Alise, à Pouillenay et en début d’après-midi les otages furent alignés et comptés jusqu’à six, le sixième étant sorti du rang et fusillé. Étienne Froidurot fut exécuté avec cinq autres hommes.
L’acte de décès fut transcrit le 5 octobre 1944 à Uncey-le-Franc (Côte-d’Or). Il obtint la mention "Mort pour la France".
Il est inhumé au cimetière communal à Grosbois-en-Montagne (Côte-d’Or).
Son nom figure sur les monument aux morts de Grosbois-en-Montagne et Uncey-le-Franc et sur le monument commémoratif du carrefour D 905/D 9, à Pouillenay (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or.— Articles Journal Le Bien Public des 28 août 2001 et 3 septembre 2006.— Recensements de population. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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