MEUGNIOT Jean, Joseph
Né le 18 août 1923 à Grosbois-en-Montagne (Côte-d’Or), massacré le 27 août 1944 à Pouillenay (Côte-d’Or) ; cultivateur ; tué en représailles ; victime civile.
Jean Meugniot était le fils de Joseph Ernest et de Antonia Claudine Perrin, tous deux cultivateurs. Il demeurait à Grosbois-en-Montagne et exerçait comme ses parents la profession de cultivateur. Il était célibataire.
Le 23 août 1944, les troupes allemandes en retraite furent accrochées par le maquis. Ayant eu un tué et deux blessés pris dans une embuscade, les allemands investirent le 27 août au matin le village de Grosbois-en-Montagne (Côte-d’Or), soupçonné d’abriter des résistants. Ils rassemblèrent les hommes et en emmenèrent 32 comme otages dont Jean Meugniot, en direction de Vitteaux. Quatre kilomètres plus loin, à Uncey-le-Franc douze nouveaux otages vinrent grossir la colonne. À la Roche-d’Y, des arbres abattus en travers de la route pour retarder les déplacements de l’ennemi freinèrent la colonne. Les prisonniers durent libérer le passage. Pendant ce temps la ferme fut pillée et incendiée et Antonin Mias et son commis de ferme François Jacob furent capturés et passés par les armes au bord de la route. Le groupe continua jusqu’au lieudit "Le Carrefour" route d’Alise, à Pouillenay et en début d’après-midi les otages furent alignés et comptés jusqu’à six, le sixième étant sorti du rang et fusillé. Jean Meugniot fut exécuté avec cinq autres hommes.
L’acte décès fut transcrit le 30 septembre 1944 à Grosbois-en-Montagne. Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès.
Il est inhumé au cimetière communal à Grosbois-en-Montagne.
Son nom figure sur le monument aux morts de Grosbois-en-Montagne et sur le monument commémoratif du carrefour D 905/D 9, à Pouillenay (Côte-d’Or).
Le 23 août 1944, les troupes allemandes en retraite furent accrochées par le maquis. Ayant eu un tué et deux blessés pris dans une embuscade, les allemands investirent le 27 août au matin le village de Grosbois-en-Montagne (Côte-d’Or), soupçonné d’abriter des résistants. Ils rassemblèrent les hommes et en emmenèrent 32 comme otages dont Jean Meugniot, en direction de Vitteaux. Quatre kilomètres plus loin, à Uncey-le-Franc douze nouveaux otages vinrent grossir la colonne. À la Roche-d’Y, des arbres abattus en travers de la route pour retarder les déplacements de l’ennemi freinèrent la colonne. Les prisonniers durent libérer le passage. Pendant ce temps la ferme fut pillée et incendiée et Antonin Mias et son commis de ferme François Jacob furent capturés et passés par les armes au bord de la route. Le groupe continua jusqu’au lieudit "Le Carrefour" route d’Alise, à Pouillenay et en début d’après-midi les otages furent alignés et comptés jusqu’à six, le sixième étant sorti du rang et fusillé. Jean Meugniot fut exécuté avec cinq autres hommes.
L’acte décès fut transcrit le 30 septembre 1944 à Grosbois-en-Montagne. Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès.
Il est inhumé au cimetière communal à Grosbois-en-Montagne.
Son nom figure sur le monument aux morts de Grosbois-en-Montagne et sur le monument commémoratif du carrefour D 905/D 9, à Pouillenay (Côte-d’Or).
Sources
SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or.— Articles Journal Le Bien Public des 28 août 2001 et 3 septembre 2006.— État civil.
Jean-Louis Ponnavoy
