RANGER Henri, Marcel

Henri Ranger, appelé usuellement Marcel, était le fils de Joseph Ranger, âgé de 33 ans à sa naissance, cultivateur et de Louise Mesrine âgée de 26 ans, domiciliés tous deux au lieu-dit Puysebert, commune de L’Isle-Jourdain. Au recensement de 1936, il était domestique agricole chez M. Pierre Labrousse, cultivateur, métayer aux Loges du Pont, commune de Saint-Bonnet-de-Bellac. Il fut sans doute mobilisé en 1939. En 1944, célibataire, âgé de 35 ans, il était toujours ouvrier agricole à Saint-Bonnet-de-Bellac.
Le 9 juin 1944 au soir le Haut Commandement allemand donna ordre aux unités de la division SS Das Reich qui avaient été engagées à partir du 8 juin en Limousin contre la résistance de se préparer à partir vers le front de Normandie. Les 11 et 12 juin les unités allemandes se dirigèrent ainsi de Limoges, où elles avaient été regroupées, vers Poitiers lieu du regroupement suivant avant le départ vers la Normandie. Le 11 juin, en fin d’après-midi, un véhicule transportant des maquisards s’égara et se trouva, au carrefour de la départementale 675 et de la route nationale 147, au pont du Vincou, sur la commune de Peyrat-de-Bellac, face à une unité blindée de la division Das Reich. Un combat bref et violent s’ensuivit, cinq maquisards furent tués et un sixième fut fait prisonnier. Un peu plus tard et quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Saint-Bonnet-de-Bellac, à Bel Air, l’unité allemande abattit un jeune résistant, Jean Villesange et tua Henri, Marcel Ranger, dans des circonstances non élucidées.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Bonnet-de-Bellac. Une stèle à la mémoire des deux victimes a été dressée au lieu-dit Bel Air sur la commune de Saint-Bonnet-de-Bellac.