Né le 25 juin 1917 à Besançon (Doubs), mort au combat le 7 septembre 1944 à Besançon (Doubs) : manœuvre ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Adrien Ferrandon était le fils de Gilbert Octave mort au front le 13 octobre 1918 et de Jeanne Plumeré. Il était célibataire et exerçait la profession de manœuvre. Il demeurait chez ses parents, 35 chemin des Graviers Blancs.
Son père étant « Mort pour la France », il était Pupille de la Nation. Il fut exempté de service militaire à cause d’une atrophie rétinienne.
Il était entré dans la Résistance en 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et Adrien Ferrandon y fut engagé avec son groupe aux côtés des forces américaines. Il fut tué le jour même à 12h00, lors d’un accrochage avec l’ennemi, rue Charles Beauquier.
Comme tous les résistants tués pendant les journées des 7 et 8 septembre il eut des obsèques nationales à l’Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine-Argent le 11 septembre 1944.
Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière Saint-Claude, à Besançon (Doubs).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 juillet 1945 sur avis du Secrétaire Général des Anciens Combattants.
Son nom figure sur les monuments aux morts, sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, et sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres", à Besançon (Doubs).
Sources

SOURCES : Portrait du résistant Adrien Ferrandon, par Bernard Carré, dans Histoires des Chaprais, 2015.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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