CADIEU Henri, Marie, Auguste
Né le 16 avril 1922 à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan), exécuté sommairement le 13 juillet 1944 à Plumelin (Morbihan) ; boucher ; FFI.
Sur le monument du Bréneuh en Plumelin
Sur le monument de la Résistanceà Saint-Jean-Brévelay
Sur le monument de Pohr-Le Gal en Moréac
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Henri Cadieu était le fils d’Albert Jean Baptiste Marie Cadieu , boucher, et de Marie Ambroisine Peltier, sans profession, domiciliés à Saint-Jean-Brévelay. Célibataire, il exerçait la profession de boucher au domicile de ses parents.
Henri Cadieu s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein du 2e bataillon FFI du Morbihan. Il fut arrêté lors de la rafle du 9 juillet 1944 opérée à Saint-Jean-Brévelay par cinq à six cent soldats allemands, à la suite du meurtre de deux hommes de l’organisation Todt à Languidic (Morbihan). Les policiers du Sicherheitsdienst (SD-service de sécurité de la SS) de Locminé (Morbihan), qui disposaient d’une liste de noms, procédèrent à soixante-dix-sept arrestations. Henri Cadieu fut incarcéré avec ses compagnons à Locminé (Morbihan) dans l’école publique qui servait de lieu de détention, d’interrogatoire et de torture. Le 13 juillet 1944, il fut emmené, avec Roland Brûlé, Émile Lanco, Laurent Lemaire, Armel Martin et Maurice Martin, par un groupe de soldats allemands et de miliciens bretons qui exécutèrent les six hommes dans la carrière du Bréneuh en Plumelin.
Henri Cadieu a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI ».
Dans le Morbihan, le nom d’Henri Cadieu est inscrit sur le monument commémoratif érigé au Bréneuh en Plumelin sur le lieu de son exécution.
Il figure aussi sur le monument de la Résistance levé à l’entrée du cimetière de Saint-Jean-Brévelay et sur la plaque dédiée aux « Aux résistants isolés massacrés dans le secteur » du monument de Pohr-Le Gal en Moréac.
Henri Cadieu s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein du 2e bataillon FFI du Morbihan. Il fut arrêté lors de la rafle du 9 juillet 1944 opérée à Saint-Jean-Brévelay par cinq à six cent soldats allemands, à la suite du meurtre de deux hommes de l’organisation Todt à Languidic (Morbihan). Les policiers du Sicherheitsdienst (SD-service de sécurité de la SS) de Locminé (Morbihan), qui disposaient d’une liste de noms, procédèrent à soixante-dix-sept arrestations. Henri Cadieu fut incarcéré avec ses compagnons à Locminé (Morbihan) dans l’école publique qui servait de lieu de détention, d’interrogatoire et de torture. Le 13 juillet 1944, il fut emmené, avec Roland Brûlé, Émile Lanco, Laurent Lemaire, Armel Martin et Maurice Martin, par un groupe de soldats allemands et de miliciens bretons qui exécutèrent les six hommes dans la carrière du Bréneuh en Plumelin.
Henri Cadieu a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI ».
Dans le Morbihan, le nom d’Henri Cadieu est inscrit sur le monument commémoratif érigé au Bréneuh en Plumelin sur le lieu de son exécution.
Il figure aussi sur le monument de la Résistance levé à l’entrée du cimetière de Saint-Jean-Brévelay et sur la plaque dédiée aux « Aux résistants isolés massacrés dans le secteur » du monument de Pohr-Le Gal en Moréac.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 36 606. — SHD, Vincennes, GR 16 P 99931. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne, Quéven, 2013. — Mémorial GenWeb — " Lieux mémoriels en Morbihan-Saint-Jean-Brévelay ", dossier en ligne sur le site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Plumelin (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
