RENAUD Eugène, Alphonse, Félix
Né le 14 juillet 1914 à Amancey (Doubs), mort au combat le 8 septembre 1944 à Besançon (Doubs) ; gardien de la paix ; résistant des FTP puis des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Eugène Renaud était le fils de Félix Adolphe Auguste et de Léontine Joséphine Isabelle Volant. Il se maria le 30 décembre 1939 à Besançon avec Paulette Marie Germaine Beaubichet. Il était le frère de Félix Marie François, exécuté à Baume-les-Dames le 6 septembre 1944.
Il était chauffeur d’automobiles en 1934 et s’installa à Besançon, avenue de la Vaite.
Il effectua son service militaire au 506e régiment de chars de combat (506e R.C.C.) du 21 octobre 1935 au 5 octobre 1936 puis il s’engagea. Il fut nommé caporal le 20 mai 1937 et fut affecté le 21 septembre 1937 à l’Intendance militaire de Besançon au titre du 506e R.C.C. Il fut admis dans les cadres des spécialistes comme ouvrier mécanicien le 16 octobre 1937 et promu sergent spécialiste le 1er octobre 1938. Il fut versé au 16e bataillon de chars de combat (16e BCC) le 27 août 1939 et combattit avec cette unité durant toute la campagne de 1939/40 du 2 septembre 1939 au 21 juin 1940. Fait prisonnier le 22 juin 1940 à Cornimont (Vosges), il s’évada le 12 avril 1941.
Il fut alors affecté au 153e régiment d’infanterie aérienne (153e RIA) le 14 mai 1941. Il fut démobilisé le 27 novembre 1942 après la dissolution de l’armée de l’armistice et devint gardien de la paix.
Issu du Front National puis des Francs-tireurs et partisans (FTP), il s’engagea aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) en 1944.
Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et Eugène Renaud fut engagé dans les combats aux côtés des forces américaines. Vers 18h30 sous le commandement du lieutenant Manotte, un groupe d’environ 25 FFI dont il faisait partie s’engagea vers le quartier Saint-Claude pour attaquer les positions allemandes, avec l’appui de 3 chars américains. Les résistants s’engagèrent dans la rue de Vesoul en formation de combat de rue accompagnés par les chars. Eugène Renaud fut grièvement blessé dans un accrochage avec l’ennemi au niveau de Fontaine-Écu.
Transporté à la Clinique du Docteur Heitz, 21, rue de la Mouillère, il y décéda le 8 septembre 1944 à 4h30.
Avec les autres FFI morts au cours des combats pour la libération de Besançon, Il eut des obsèques nationales à l’Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine-Argent le 11 septembre 1944.
Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais, à Besançon (Doubs).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 février 1945 sur avis du Commandant la SR D2.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres", sur la plaque commémorative dans la cour de l’hôtel de police A la mémoire des policiers de Besançon Morts pour la France et sur les plaques commémoratives de Notre-Dame de la Libération à la Chapelle des Buis, à Besançon (Doubs), sur le monument aux morts, à Amancey, sur le monument aux morts 1939-1945 et sur la plaque commémorative aux FFI, à Baume-les-Dames (Doubs).
Il était chauffeur d’automobiles en 1934 et s’installa à Besançon, avenue de la Vaite.
Il effectua son service militaire au 506e régiment de chars de combat (506e R.C.C.) du 21 octobre 1935 au 5 octobre 1936 puis il s’engagea. Il fut nommé caporal le 20 mai 1937 et fut affecté le 21 septembre 1937 à l’Intendance militaire de Besançon au titre du 506e R.C.C. Il fut admis dans les cadres des spécialistes comme ouvrier mécanicien le 16 octobre 1937 et promu sergent spécialiste le 1er octobre 1938. Il fut versé au 16e bataillon de chars de combat (16e BCC) le 27 août 1939 et combattit avec cette unité durant toute la campagne de 1939/40 du 2 septembre 1939 au 21 juin 1940. Fait prisonnier le 22 juin 1940 à Cornimont (Vosges), il s’évada le 12 avril 1941.
Il fut alors affecté au 153e régiment d’infanterie aérienne (153e RIA) le 14 mai 1941. Il fut démobilisé le 27 novembre 1942 après la dissolution de l’armée de l’armistice et devint gardien de la paix.
Issu du Front National puis des Francs-tireurs et partisans (FTP), il s’engagea aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) en 1944.
Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et Eugène Renaud fut engagé dans les combats aux côtés des forces américaines. Vers 18h30 sous le commandement du lieutenant Manotte, un groupe d’environ 25 FFI dont il faisait partie s’engagea vers le quartier Saint-Claude pour attaquer les positions allemandes, avec l’appui de 3 chars américains. Les résistants s’engagèrent dans la rue de Vesoul en formation de combat de rue accompagnés par les chars. Eugène Renaud fut grièvement blessé dans un accrochage avec l’ennemi au niveau de Fontaine-Écu.
Transporté à la Clinique du Docteur Heitz, 21, rue de la Mouillère, il y décéda le 8 septembre 1944 à 4h30.
Avec les autres FFI morts au cours des combats pour la libération de Besançon, Il eut des obsèques nationales à l’Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine-Argent le 11 septembre 1944.
Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais, à Besançon (Doubs).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 février 1945 sur avis du Commandant la SR D2.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres", sur la plaque commémorative dans la cour de l’hôtel de police A la mémoire des policiers de Besançon Morts pour la France et sur les plaques commémoratives de Notre-Dame de la Libération à la Chapelle des Buis, à Besançon (Doubs), sur le monument aux morts, à Amancey, sur le monument aux morts 1939-1945 et sur la plaque commémorative aux FFI, à Baume-les-Dames (Doubs).
Sources
SOURCES : Portrait du résistant Eugène Renaud, par Bernard Carré, dans Histoires des Chaprais, 2015.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy