ÉVANNO Henri, Joseph

Henri Évanno était le fils de Joseph Évanno, journalier, et de Marie-Louise Hellec, ménagère. Il a été adopté par la Nation en vertu d’un jugement du tribunal de Pontivy en date du 26 mai 1919, son père ayant été tué le 23 juin 1915 lors des combats de Bois Haut à Saint-Remy-la-Calonne (Meuse). Il avait épousé le 22 avril 1938 à Priziac (Morbihan) Joséphine Louise Le Bail et le couple était domicilié à Berné (Morbihan), où Henri Évanno exerçait la profession de mécanicien-réparateur de cycles.

Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTTP) au sein du 1er Bataillon FTPF devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
À l’aube du 9 juin 1944, les Allemands renseignés par un agent français de la Gestapo, Georges Tilly, qui avait infiltré le maquis de Priziac (Morbihan), encerclèrent le camp de Kerfur en Priziac. Les FTPF parvinrent à décrocher et à se replier, mais Jean-François Huiban et Henri Évanno furent rattrapés et tués aux abords du camp à Ménorven en Priziac.

Henri Évanno a obtenu la mention « Mort pour la France ».

Georges Tilly a été condamné à mort par la Cour de Justice de Rennes en 1945.

Dans le Morbihan, le nom d’Henri Évenno est inscrit avec celui de Jean-François Huiban sur la stèle commémorative de Pont-Tournant en Priziac. Il figure aussi sur le monument aux morts de Berné.