Né le 29 juin 1920 à Strasbourg (Bas-Rhin), massacré le 26 mars 1944 à Saint-Médard-de-Mussidan (Dordogne) ; victime civile d’origine juive.

Georges (Louis selon certaines sources) Weil (parfois écrit Weill) était réfugié de Strasbourg à Mussidan avec sa mère Fanny. Il se reposait au domicile de sa mère, rue de Bordeaux, après une opération chirurgicale à l’hôpital de Clairvivre (commune de Salagnac).
Il fut victime de la traque des juifs par les soldats de la division Brehmer. Arrêté chez sa mère, il fut, selon un rapport de gendarmerie du 14 avril 1945, « conduit à deux ou trois kilomètres dans les bois et abattu d’une vingtaine de balles de mitraillette » au lieu-dit Dauby (ou Daubies) par les Allemands, tué parce qu’il était né juif.
Sa mère en perdit la raison et mourut de chagrin en 1957.
Son nom est inscrit avec huit autres au cimetière communal de Saint-Médard-de-Mussidan sur une stèle à la mémoire des victimes des Allemands. Le 25 juin 2009, un monument fut inauguré à sa mémoire par la municipalité de Saint-Médard-de-Mussidan en présence de sa famille.
Sources

SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp. 123, 400. — Patrice Rolli, Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l’ouest de la Dordogne, Saint-Léon-sur-l’Isle, Éditions L’Histoire en partage, 2012, p. 278-279 (photographies). — Bernard Reviriego, Les Juifs en Dordogne, 1939-1944, Périgueux, Éditions Fanlac-Archives départementales de la Dordogne, 2003, p. 487. — MémorialGenWeb. — Inauguration de la stèle

Dominique Tantin

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