Né le 2 août 1922 à Coupy (Bellegarde-sur-Valserine, Ain), massacré le 18 juin 1944 à Roche (Isère) ; manœuvre ; victime civile

Robert LEFORT
Robert LEFORT
Source : Commune de Roche (Isère), numérisée par le Mémorial National de la prison de Montluc
Né de père inconnu, Robert, Emile Lefort était le fils de Marcelle, Mélanie Lefort née à Croze (Creuse) le 3 mai 1909 et donc mère à treize ans.
Il demeurait 56 rue Jean-Claude Vivant à Villeurbanne (Rhône), chez sa grand-mère, Marie Lefort, née à Saint-Quentin-la-Chabanne (Creuse) le 2 décembre 1893.
Il semblerait que sa grand-mère se soit fait passer pour sa mère.
Il était manœuvre.
Le 16 janvier 1943, il signa un contrat d’un an dans le cadre du S.T.O. pour aller travailler à Dresde (Allemagne) comme « Transportarbeiter », mais nous ne savons pas s’il s’est effectivement rendu en Allemagne.
Il épousa Andrée, Alfreda Souzy le 16 novembre 1943 à Villeurbanne.
Il fut arrêté par la Gestapo le 13 juin 1944 dans l’agglomération lyonnaise, sans qu’on en sache les raisons.
Le 18 juin 1944, Robert Lefort et dix-neuf autres détenus furent extraits de la prison de Montluc et sommairement exécutés par des soldats allemands au lieu-dit la Croix-Châtain à Roche (Isère).
Enterré sous le numéro 16, il fut identifié par ses empreintes, ayant été arrêté par deux fois, en 1940 et 1944, par le service de police de Lyon, puis sur photographie, par sa grand-mère Marie Lefort, le 30 octobre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 2 avril 1945.
C’est le seul des massacrés de la Croix-Châtain qui soit encore enterré au cimetière de Roche.
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des exécutions et sur le monument aux morts 39-45 de Villeurbanne.
Voir Roche
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône, inventaire du Mémorial de l’Oppression (3808W), 3335W21, 3335W22, 3335W14 — AVCC, Caen, 21P474781 — Etat civil — https://www.genealogie23.org — Mémorial GenWeb

Jean-Sébastien Chorin, Jean-Luc Marquer

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