Né le 28 novembre 1917 à Baud (Morbihan), exécuté sommairement le 22 juillet 1944 à Colpo (Morbihan) ; FTPF.

Sur le monument de Botségalo en Colpo
Sur le monument de Botségalo en Colpo
Sur le monument </br>de Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau
Sur le monument
de Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau
Sur le monument aux morts de Baud
Sur le monument aux morts de Baud
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Joseph Brient était le fils de Julien Marie Brient, journalier, et de Jeanne-Marie Le Gourriérec, journalière. Il était domicilié à Baud.

Le 22 juillet 1944, Joseph Brient fit partie des treize résistants qui furent amenés dans le bois de Coët-Kermeno à Botségalo en Colpo où ils furent exécutés d’une balle dans la nuque : Joseph Brient, Fernand Cargouët (qui a survécu), Lionel Dubray, Louis Le Bail, Pierre Le Bot, Robert Le Calvé, André Le Gleuher, Édouard Le Penne, Pierre Nagot (retrouvé agonisant, décédé à l’hôpital de Vannes le 24 juillet 1944), Charles Renauld et trois exécutés non identifiés (Inconnu 2, Inconnu 3, Inconnu 4).

Il avait rejoint les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) dans le maquis de Kervernen en Pluméliau, qui fut attaqué en force par la Wehrmacht le 14 juillet 1944, et fit partie des combattants de Kervernen capturés et transférés à Locminé (Morbihan), dans l’école des filles transformée en prison, où des agents du Sicherheitsdienst (SD-service de sécurité de la SS) les ont interrogés et torturés.

Sur les registres de l’État-civil de Colpo, l’acte de décès numéro 44 dressé le 24 juillet 1944, fait mention de la découverte le 23 juillet 1944 au lieu-dit Coët Kermeno, du corps d’« un individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à vingt-quatre heures ». Par un jugement du tribunal civil de Vannes rendu le 20 novembre 1944 et transcrit en mairie de Colpo le 22 mars 1945, ce corps a été reconnu officiellement comme étant celui de Joseph Brient.

Joseph Brient a obtenu la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné-résistant. Il a été homologué FFI. La carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) lui a été attribuée à titre posthume en 1954, et la Médaille de la Résistance par décret du 26 juin 1956 publié au JO du 4 juillet 1956.

Dans le Morbihan, le nom de Joseph Brient, orthographié « Briend », est inscrit sur le monument commémoratif érigé à Botségalo en Colpo, et sur le monument « Aux héros de Kervernen » érigé à Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau, avec le prénom de Gaston (peut-être un pseudonyme).
Il figure aussi sur le monument aux morts aux morts de Baud.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 90834. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 3, fonds ONACVG-56. — Mémorial GenWeb. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne, Quéven, 2013. — " Lieux mémoriels en Morbihan-Colpo ", dossiers en ligne sur le site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Baud (acte de naissance) ; Colpo (acte et jugement déclaratif de décès).

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