Né le 11 juin 1881 à Besançon (Doubs), mort à l’hôpital le 13 septembre 1944 à Besançon ; facteur retraité et cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Émile Vieille était le fils de Joseph et de Léonie Ducret, tous deux cultivateurs. Il se maria le 28 juillet 1906 à Besançon avec Charlotte Blanche Périat, dont il eut trois enfants.
Il fut blessé au cours de la Guerre 1914-1918. Il s’était installé à Besançon, lieu-dit « Les Montboucons » où il était facteur des postes. Il fut sapeur-pompier dans la Brigade de Besançon. Une fois retraité, il devint cultivateur.
Il était membre du Front national et s’engagea en 1944, aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI), dans le bataillon de marche de Besançon, première compagnie.
Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et Émile Vieille fut engagé dans le combat aux côtés des forces américaines. Il fut grièvement blessé le jour même lors d’un accrochage avec l’ennemi. Transporté à l’Hôpital Américain (Caserne Vauban), à Besançon, il décéda des suites de ses blessures le 13 septembre 1944. Ses obsèques furent célébrées le 16 septembre 1944 « aux Montboucons, en la chapelle Saint-Louis ».
Il est inhumé dans le cimetière Saint-Ferjeux, à Besançon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 juillet 1945 sur avis du Secrétaire Général des Anciens Combattants. L’acte de décès fut enregistré le 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres" et sur les plaques commémoratives de Notre Dame de la Libération à la Chapelle des Buis, à Besançon (Doubs).
Sources

SOURCES : Portrait du résistant Émile Vieille par Bernard Carré, dans Humeur des Chaprais, 2015.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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