Né le 13 septembre 1913 à Strasbourg (Bas-Rhin), massacré le 19 août 1944 à Limoges (Haute-Vienne) ; gendarme ; victime civile.

Fils d’Edouard, Louis Wallior et de Marie, Elisabeth Weigel, originaire d’Alsace, il était en 1944 gendarme à la brigade motorisée de Bellac (Haute-Vienne), célibataire domicilié à la gendarmerie de Bellac.
Il était présent à Limoges, en congé de convalescence, lors de la Libération de la ville. Le 19 août 1944 alors que la grève générale s’était déclarée dans toute la ville et que s’amorçait la négociation qui conduisit le lendemain à la reddition des troupes allemandes, Fernand Wallior fut tué à 21 heures 30, cours Gay Lussac. Les circonstances de son décès sont rapportées dans son dossier AVCC (op. cit.) : « Le 19 août 1944 vers 21 heures 30, une vive fusillade s’engageait entre les troupes allemandes tenant des blockhaus et des éléments des FFI dans le quartier de la gare des Bénédictins à Limoges. Le gendarme Wallior Fernand, de la brigade motorisée de Bellac en congé de convalescence à Limoges, en tenue bourgeoise, qui traversait le champ de Juillet et se rendait 4 rue Pétiniaud Dubos où il logeait, atteint par une rafale d’arme automatique a été tué sur le champ ».
Sa mort « étant la conséquence directe d’un fait de guerre », il obtint en décembre 1947 la mention mort pour la France et son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance dans le jardin d’Orsay à Limoges.
Sources

SOURCES : SHD Caen AC 21 P 171454) — Notes Dominique Ledortz — Mémorial genweb — État civil, mairie de Limoges, registre des décès 1944 vol 2 acte n°1786.

Michel Thébault

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