SIMONNOT Claude
Né le 28 avril 1898 à Neuilly-le-Réal (Allier) ; mort le 29 août 1944 à l’hôpital de Sens (Yonne) ; éleveur ; résistant membre du Front national.
Originaire de l’Allier, Claude Simonnot vint s’installer dans l’Yonne, à Saint-Florentin, dans les années trente et créa un élevage de poulets, puis un élevage de chèvres au hameau de Champlandry. Selon le témoignage de Robert Loffroy, c’était un homme de droite et avait peut-être été membre des Croix-de-Feu avant la guerre.
Sans que nous puissions préciser les circonstances et la date de son engagement, il fut nommé en mars 1944 responsable du Front national pour le secteur de Saint-Florentin et participa à la constitution d’un groupe local du Front national, composé en grande partie de notables. Il était également en relation avec Jean Reynaud, responsable du BOA dans l’Aube, replié dans à Saint-Florentin après l’attaque subie par le maquis de Saint-Mards-en-Othe (Aube ) le 20 juin 1944. Il effectua dans l’été 1944 de nombreuses missions de liaison et de transport auprès de maquis installés en forêt d’Othe, dans l’Yonne ou dans l’Aube toute proche, tout en dirigeant l’action des sédentaires FTP de la région de Saint-Florentin, secondé par deux jeunes résistants FTP, Jean Pellerin et Max Pautrat.
Le 23 août 1944, jour de la libération de Saint-Florentin, il prit l’initiative d’aller attaquer, accompagné de quelques FTP, un convoi allemand en retraite à la sortie de Germigny. Au cours de ce combat, Max Pautrat fut tué et Claude Simonnot grièvement blessé d’une balle dans le ventre. Evacué à l’hôpital de Sens, il y mourut le 29 août 1944.
Un monument dédié à la mémoire de Max Pautrat et Claude Simonnot a été érigé à Germigny. Le nom de Claude Simonnot figure sur le monument aux morts de Saint-Florentin et sur celui de Germigny ; son nom figure aussi sur une plaque commémorative placée dans le carré militaire du cimetière de Saint-Florentin, ainsi que sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre.
Sans que nous puissions préciser les circonstances et la date de son engagement, il fut nommé en mars 1944 responsable du Front national pour le secteur de Saint-Florentin et participa à la constitution d’un groupe local du Front national, composé en grande partie de notables. Il était également en relation avec Jean Reynaud, responsable du BOA dans l’Aube, replié dans à Saint-Florentin après l’attaque subie par le maquis de Saint-Mards-en-Othe (Aube ) le 20 juin 1944. Il effectua dans l’été 1944 de nombreuses missions de liaison et de transport auprès de maquis installés en forêt d’Othe, dans l’Yonne ou dans l’Aube toute proche, tout en dirigeant l’action des sédentaires FTP de la région de Saint-Florentin, secondé par deux jeunes résistants FTP, Jean Pellerin et Max Pautrat.
Le 23 août 1944, jour de la libération de Saint-Florentin, il prit l’initiative d’aller attaquer, accompagné de quelques FTP, un convoi allemand en retraite à la sortie de Germigny. Au cours de ce combat, Max Pautrat fut tué et Claude Simonnot grièvement blessé d’une balle dans le ventre. Evacué à l’hôpital de Sens, il y mourut le 29 août 1944.
Un monument dédié à la mémoire de Max Pautrat et Claude Simonnot a été érigé à Germigny. Le nom de Claude Simonnot figure sur le monument aux morts de Saint-Florentin et sur celui de Germigny ; son nom figure aussi sur une plaque commémorative placée dans le carré militaire du cimetière de Saint-Florentin, ainsi que sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre.
Sources
SOURCES : Témoignage de Roger Louis (2001). — Robert Loffroy, Mémoires d’un résistant et militant communiste de l’Yonne, Éd. ARORY, 2014 ; CDrom La Résistance dans l’Yonne, ARORY-AERI, 2004 (Joël Drogland, notice biographique de Claude Simonnot ). —Mémorial GenWeb.
Claude Delasselle
