Né le 30 janvier 1913 à Flavignac (Haute-Vienne), mort des suites de ses blessures le 20 août 1944 à Limoges (Haute-Vienne) ; cantonnier SNCF ; victime civile.

Jean Delage était le fils de Léonard, François Delage âgé de 29 ans à sa naissance et de Jeanne Commencas également âgée de 29 ans, tous deux cultivateurs à Cessat, commune de Flavignac. Il se maria le 9 avril 1939 à Solignac (Haute-Vienne) avec Marcelle Desbordes. Ils eurent deux enfants. Il était dans les années 40, employé à la SNCF, cantonnier à Solignac-le-Vigen. A partir du 12 août 1944 alors que les premiers signes d’un départ imminent des troupes allemandes et de leurs collaborateurs se précisaient, plusieurs maquis de la Haute-Vienne sur ordre du commandant départemental des FTP, Georges Guingouin, vinrent s’établir autour de Limoges, la libération de la ville semblant proche. Ces maquis s’installèrent à partir de la nuit du 13 au 14 août, dans les communes périphériques de Limoges. Le 17 août 1944 au matin, vers 7 h. arrivèrent à Solignac, des éléments blindés et motorisés allemands du 19ème Régiment de police SS, en garnison à Limoges, dont le but était vraisemblablement de dégager les abords de la ville dans le secteur Feytiat, Solignac, Le Vigen et Aixe-sur-Vienne. De violents combats éclatèrent en particulier sur la commune de Solignac entre les maquisards FFI et les soldats allemands. Jean Delage fut grièvement blessé pendant son service, par un éclat d’obus tiré par l’armée allemande. Transporté à l’hôpital de Limoges, il y décéda le 20 août 1944 à 23 heures.
Il obtint la mention mort pour la France, son nom figure dans le Mémorial des cheminots victimes de la répression (op. cit. p.1607).
Sources

SOURCES : ADIRP 87 — SHD AVCC Caen 21 P 322361 — Georges Guingouin Quatre ans de lutte sur le sol limousin Ed. Hachette 1974 — Sous la direction de Thomas Fontaine Cheminots victimes de la répression 1940 – 1945 Ed. Perrin /SNCF 2017 — État civil.

Bernard Pommaret, Michel Thébault.

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