Né le 11 juin 1922 à Saint-Paul-La-Roche (Dordogne), mort en action le 29 mars 1944 à Sarrazac (Dordogne) ; résistant du bataillon "Violette" de l’Armée secrète (AS).

Dans la commune de Sarrazac, un combat opposa sept maquisards du bataillon de l’Armée secrète (AS) « Violette » (du nom du pseudonyme de son chef, René Tallet) à un fort détachement de la division Brehmer (325e division de sécurité). Dans un premier temps, le groupe de maquisards, placé sous le commandement de Serge Quignot, s’était heurté à un détachement allemand au village du Mas en voulant récupérer des armes. Après s’être repliés, les Allemands revinrent en force et les maquisards eurent quatre tués parmi lesquels René Astier.
René Astier obtint la mention Mort pour la France.
Une stèle commémorative fut élevée à la mémoire de ces maquisards, ainsi qu’à celle d’une victime civile, Élisa Mèze, abattue le même jour, et à celle d’un déporté, Louis Buisson, mort le 16 janvier 1945 à Bitterfeld (Saxe, Allemagne). Les noms sont accompagnés de l’inscription : « Au Mas - Victimes du Nazisme, abattus dans l’accomplissement de leur devoir le 29 mars 1944 ».
Sources

SOURCES : SHD-PAVCC Caen, AC 21 P 9733 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp. 197-198, 403. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, pp. 87-88.

Dominique Tantin

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