JACOB Jacques ou Pierre ou Henri
Né le 30 mars 1924 à Longwy (Meurthe-et-Moselle), mort en action le 29 mars 1944 à Sarrazac (Dordogne) ; résistant du bataillon « Violette » de l’Armée secrète (AS).
Il obtint la mention Mort pour la France et il reçut à titre posthume la Croix de guerre, la Médaille militaire et la Médaille de la Résistance.
Une stèle commémorative fut élevée à la mémoire de ces maquisards, ainsi qu’à celle d’une victime civile, Élisa Mèze, abattue le même jour, et à celle d’un déporté, Louis Buisson, mort le 16 janvier 1945 à Bitterfeld (Saxe, Allemagne). Les noms sont accompagnés de l’inscription : « Au Mas - Victimes du Nazisme, abattus dans l’accomplissement de leur devoir le 29 mars 1944 ». Sur la stèle, Jacob se prénomme Henri ; selon Guy Penaud, il s’agit de Jacques ou Pierre ; enfin Paul Mons retient Jacques. Nous retenons Pierre comme première hypothèse puisque c’est le seul prénom figurant sur le site Mémoire des Hommes et que c’est le prénom qui est associé à son nom sur plusieurs monuments commémoratifs de Longwy.
SOURCES : SHD-PAVCC Caen, AC 21 P 58532 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp. 197-198, 403. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, pp. 87-88. — MémorialGenWeb (Sarrazac et Longwy). — Mémoire des Hommes.
Dominique Tantin